De Christina Lauren
Paru le 6 juin 2019
Chez Hugo New Romance
348 pages
17€
Hazel sait qu’elle n’est pas facile à vivre – et franchement, la plupart des hommes ne sont pas prêts à relever le défi. Si son armée d’animaux domestiques et son goût prononcé pour l’absurde ne les font pas fuir, son absence de filtre la conduit systématiquement à dire ce qu’il ne faut pas dans les moments délicats. Tant pis pour eux. Hazel est une belle personne. Josh connaît Hazel depuis la fac, à un moment où son allégresse loufoque était totalement incompatible avec son caractère à lui, calme et dans la retenue. Depuis le premier soir où ils se sont rencontrés – quand elle lui a avoué de but en blanc qu’elle » serait honorée de (lui) offrir (son) corps » – jusqu’au jour où elle lui vomit avec grâce sur les chaussures, Josh a toujours pensé qu’Hazel relevait plus du spectacle que de l’être humain. Cependant, dix ans plus tard, après une relation houleuse avec une fille qui l’a trompé, sortir avec Hazel est une vraie bouffée d’air frais. Non que Josh et Hazel sortent ensemble. Du moins, pas ensemble ensemble. Parce qu’organiser en duo une série de » double dates » de plus en plus terribles, signifie bien qu’il n’y a rien entre eux… n’est-ce pas ?
Merci aux éditions Hugo New Romance pour leur confiance
Les romans de Christina Lauren fonctionnent pour moi une fois sur deux. Si j’avais détesté la saga Beautiful (contrairement à beaucoup), j’ai adoré le premier tome de Wild Seasons. Mais, plus que le duo d’auteures, c’est le résumé qui m’a convaincue. La plupart de mes romances préférées sont du type friends to lovers.
La complicité entre Josh et Hazel est évidente dès leur rencontre, et les voir évoluer, d’abord en tant qu’amis, a été un vrai privilège. Hazel est l’un de mes personnages féminins préféré, tout roman confondu. Elle est sarcastique, tête en l’air et pense que réfléchir avant de parler est un concept surfait. Je ne m’attendais pas à rire autant, comme je n’ai jamais ri en lisant (à deux exceptions près).
Si j’aurais aimé plus de back story sur Josh, ça ne m’a pas empêchée de m’attacher à lui. Il est fondamentalement gentil, adorable, respectueux, et tout ce que je veux lire dans une romance contemporaine. Le bookboyfriend idéal.
Mon seul regret est pour la fin, que j’ai trouvé légèrement trop précipitée. Il y aurait facilement pu avoir une vingtaine de pages de plus, plutôt que cet épilogue qui m’a laissée un peu déçue… parce que j’en voulais plus. Les personnages sont tellement attachants qu’il est impossible de vouloir les quitter.
La plume de Christina Lauren est particulièrement fluide dans Josh et Hazel ou comment ne pas tomber amoureux. L’enchaînement des scènes est naturel, les situations loufoques restent crédibles... même s’il y a peu de suspense, c’est une romance classique qui ne casse pas les codes mais qui nous offre tout ce que l’on attend dans une romance contemporaine comme celle-ci, et plus encore.
Mon coup de coeur est dû en grande partie au personnage d’Hazel, source de fous rires durant toute ma lecture. Ce n’est pas une exagération, toute ma lecture. Son personnage est hilarant, ses répliques exceptionnelles et je relirai sans aucun doute ce roman un jour, simplement pour rire à nouveau.