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Marie Vareille est une autrice que vous devez certainement connaître, car elle est très active sur les réseaux sociaux notamment sur YouTube où elle chronique ses lectures. Elle fait partie intégrante de mon paysage de lectrice et de blogueuse. Pourtant si j’ai pratiquement tous ces romans dans ma bibliothèque, je n’ai lu que sa trilogie young-adult. J’ai donc sauté sur l’occasion pour lire le dernier roman contemporain de l’autrice.
Je remercie les éditions Charleston pour l’envoi de ce service presse.
Sur le papier, Alice va très bien : célibataire parfaitement assumée, elle a une carrière en or dans la finance à New-York, un loft avec vue sur Central Park et un secret si profondément enfoui qu’elle peut presque prétendre l’avoir oublié. Certes, elle ne dort plus sans somnifères, elle collectionne les crises d’angoisse, les TOC et les névroses, mais on ne va pas en faire tout un plat. Tout le monde a ses petits secrets, non ? Mais le problème avec les petits secrets, c’est qu’ils peuvent générer de grosses complications… et si Alice est devenue experte à fuir le passé, elle est beaucoup moins douée quand il s’agit d’affronter la réalité.
« La vie rêvée des chaussettes orphelines » est un roman contemporain que j’avais hâte de découvrir pour enfin lire la plume de Marie Vareille et, surtout, savoir ce que cachait ce titre si vaudevillesque. Et je peux vous dire que ce fut une belle découverte. J’aimerais pouvoir relire le roman avec un regard neuf pour ressentir à nouveau les sentiments de bonheur et de bien-être que la plume de l’autrice m’a fait éprouver.
Alice est une Américaine qui débarque à Paris avec ses maigres économies en poche pour échapper à ses souvenirs. Sa priorité est de trouver un emploi. Les entretiens d’embauche se suivent, et sa personnalité réservée ne fait pas l’unanimité. L’entretien de la dernière chance se présente en la personne de Chris et Jeremy qui montent une start-up qui a pour but d’associer les chaussettes orphelines. C’est une idée saugrenue, un peu folle, mais qui a d’une certaine façon du sens.Chez EverDream, Alice va trouver ses chaussettes soeurs, une famille en qui elle peut avoir pleinement confiance.
Alice est une héroïne qui m’a profondément touché. Découvrir son personnage dans le présent et dans le passé grâce à son journal intime m’a permis de m’identifier, et de sympathiser avec sa personnalité.
C’est un personnage qui a de la saveur. J’entends par là qu’elle a des choses à dire et à exprimer. C’est une héroïne humaine avec ses forces et ses faiblesses. Elle m’a surprise avec son caractère résilient qui ne lâche rien. A son rythme, elle combat ses démons.Quand le rebondissement final a eu lieu, ma surprise fut énorme. Mon cerveau a fait une vrille et j’ai promu Marie Vareille au rang de génie.
Toutefois, Marie Vareille n’a pas construit seulement un bon personnage en la personne d’Alice. Scarlett, la jumelle d’Alice et Jeremy, son patron, sont des personnages secondaires tout aussi passionnants. L’amour que partagent Alice et Scarlett est sans borne. Fusionnelles, elles sont deux petits pois dans une même cosse.
Je ne suis pas tombée uniquement amoureuse des personnages de « La vie rêvée des chaussettes orphelines ». Marie Vareille possède une plume envoûtante. Légère et sans fioriture, elle m’a fait ressentir un panel d’émotions. Mais au-delà du drame, le récit présente également une dose d’humour.
Ce roman contemporain est poignant, complexe et profond. Le titre qui paraissait rocambolesque prend tout son sens. Et il ne pouvait y avoir meilleur titre que celui-ci.
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