Editeur : Harper Collins
Genre : Policier
Parution : 2018
Pages : 345
1895 : Londres a peur. Un tueur terrorise la ville. Les pauvres ont faim ; les criminels prennent le contrôle des rues ; la police, débordée, arrive à un point de rupture. Tandis que les bourgeois se tournent vers Sherlock Holmes pour qu’il résolve leurs problèmes, dans les quartiers surpeuplés du sud de Londres, les gens s’en remettent à un homme qui méprise Holmes, sa clientèle fortunée et ses méthodes de travail voyeuristes. Cet homme, c’est Arrowood – psychologue autodidacte, ivrogne occasionnel, et détective privé.
Quand un homme disparaît mystérieusement et que la meilleure piste d’Arrowood est poignardée sous yeux, Arrowood et son comparse Barnett doivent faire face à leur plus rude défi : capturer Mr Cream, le malfrat le plus redouté de la ville.
Un détective meilleur que Sherlock Holmes? Et qui en plus vit dans son univers et le jalouse à mort? J’avoue que ce synopsis m’a fortement attiré ! J’adore Sherlock Holmes dont j’ai lu toutes les aventures lorsque j’étais plus jeune. Arrowood est un détective privé particulier : alcoolique, dépressif et loin d’être classe. Tandis que Sherlock Holmes s’occupe des affaires de la haute bourgeoisie, Arrowood s’occupe des bas-fonds de la société et peine à obtenir des affaires. Pourtant, ce dernier est loin d’être un mauvais détective.
J’ai bien apprécié ma lecture qui m’a permis de retomber dans le Londres Victorien, crasseux et dangereux à souhait. Cette ambiance à la Jack l’éventreur me plait énormément et la retrouver par le biais d’Arrowood m’a beaucoup plu. L’enquête est au finale assez classique mais ce qui est intéressant est tout ce qui gravite autours.
L’histoire est narrée par Barnett, le comparse d’Arrowood. A la manière d’un Watson, Barnett va nous permettre de suivre les aventures du détective indirectement. Mais à la différence de Watson, Barnett est un homme d’origine modeste voir même défavorisée. J’ai beaucoup aimé ce personnage, plus que celui d’Arrowood. Barnett est un homme honnête et sentimental. J’ai bien aimé l’histoire de sa vie privée même si j’aurais aimé qu’elle soit plus approfondie.
Concernant Arrowood je l’ai bien apprécié même si j’ai trouvé qu’il lui manquait un petit quelque chose pour complètement m’attacher à lui. J’ai juste bien aimé les passages où il critique Sherlock Holmes. Quel jaloux ! L’auteur fait souvent référence à certaines enquêtes bien connues du célèbre détective qui se dérouleraient en même temps que l’histoire d’Arrowood. Sinon j’ai adoré le personnage de la sœur d’Arrowood qui est une femme caractérielle et féministe !
Néanmoins ce roman n’est pas un coup de cœur car je lui ai trouvé beaucoup de longueurs. Il y a beaucoup de descriptions et surtout beaucoup trop de personnages. Je m’emmêlais très souvent les pinceaux. De même l’enquête n’est pas des plus palpitantes. Je lis pas mal de thrillers et de policiers, du coup celui-ci m’a semblé assez fade par moment. Comme je le disais, c’est un roman intéressant plus pour ses deux protagonistes que pour son histoire.
J’ai le deuxième tome dans ma PAL et il parait qu’il est meilleur que celui-ci. J’espère que l’on verra plus souvent la sœur d’Arrowood mais aussi pourquoi pas une rencontre avec Sherlock Holmes?
J’ai passé un bon moment avec ce premier tome même s’il n’est pas exempt de défauts. C’est un roman qui se lit bien et qui plaira aux lecteurs qui aiment les enquêtes dans le Londres victorien ! Je suis curieuse de lire la suite.
7/10
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