Pour résumer:
Ella, quatorze ans, est couturière. Pour son premier jour de travail, elle plonge dans ce monde de rubans, d’étoffes et de soie qu’elle aime tant. Mais son atelier n’est pas ordinaire, et ses clients le sont encore moins. Ella est prisonnière du camp de Birchwood, où elle confectionne les vêtements des officiers. Dans ce terrible quotidien où tout n’est qu’affaire de survie, la couture lui redonnera-t-elle espoir ?
Ce que j’en pense:
Birchwood, lieu d’horreur pendant la seconde guerre mondiale. Ce camp de la mort va mettre en scène quatre adolescentes qui travaillent au départ dans une unité de couture.
J’ai donc découvert Ella cette toute jeune fille qui se retrouve confrontée aux pires horreurs. Au milieu de ce chaos, elle fera néanmoins connaissance avec Lily.
L’histoire est magnifique et terriblement prenante. C’est émouvant. J’ai eu des frissons tout au long de ma lecture. Comment ne pas trembler pour ses jeunes héroïnes lorsque l’on connaît l’horreur que renfermaient les murs de ces lieux. Le texte est fort de part son contexte et l’atmosphère est tendue tout le long des pages.
Les personnages sont sublimes. Je me suis attachée à Ella et Lily. Au fil des pages, on découvre des pans de leurs vies passées ce qui crée des bouffées d’oxygène et permet d’apporter un peu de légèreté. Néanmoins, ces passages créent également un contraste frappant avec ce que vivent les jeunes filles.
La force de ce roman est également de mettre en scène tant les Rayées que les Gardes. Ainsi, je me suis très vite rendue compte que les Gardes pouvaient également se montrer humaines.
Le roman a pour fondation une belle histoire d’amitié. Leur relation est exceptionnelle. La psychologie des personnages est très fine et bien construite.
L’ensemble est très bien écrit avec beaucoup de pudeur. L’horreur est bien évidemment partout, mais elle n’est pas exhibée. C’est subtil, ce sont des gestes, des regards, des mots qui témoignent de ce que l’on ne peut même pas imaginer. Le ton est juste et prend aux tripes.
Bref:
Sans surprise…Un coup de cœur.
Si je devais le noter: