220 pages
Alessandra Torre est une autrice que j’ai déjà eu l’occasion de lire à deux reprises. Mes chroniques sur Hollywood dirt et Black Lies sont toujours disponibles.
Malheureusement, je dois me rendre à l’évidence. Alessandra Torre n’est pas une autrice que j’apprécie particulièrement.
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Je l’ai engagée pour qu’elle redresse ma société, pour ramener Marks Lingerie à la vie. Je n’avais pas prévu qu’elle deviendrait mon amie. Je n’avais pas prévu de tomber amoureux d’elle.
La règle numéro un dans les affaires, c’est de ne jamais avoir de relation avec ses employés. Je pense qu’il y en a une autre qui interdit de s’éprendre de sa meilleure amie – qui interdit d’imaginer les courbes de son corps ou la façon dont elle reprendrait son souffle si je baissais sa culotte et descendais la fermeture Éclair de mon pantalon.
Mais maintenant, je n’en peux plus d’attendre. J’ai décidé de jeter les règles aux orties.
Au diable l’entreprise. Au diable notre amitié. Au diable mes peurs.
Cette chronique n’est pas facile à écrire. Je repousse sans cesse l’échéance. Mais, il n’est plus temps de tergiverser.
Pour commencer sur note positive, il faut noter la magnifique couverture. Je suis tombée sous son charme dès que je l’ai aperçu. Je n’avais pas encore lu le résumé que mon envie de lire cette romance atteignait des sommets. Le résumé a fini par attiser ma curiosité. L’originalité s’arrête malheureusement ici. Le reste de la romance est d’une grande banalité.
Je m’attendais à ce que les personnages jouent au jeu du chat et de la souris, se tournant autour dans une danse bien orchestrée. Tristement, je n’ai pas eu les scènes cocasses et cette alchimie à laquelle je m’attendais.
Trey est le patron d’une entreprise de lingerie en décrépitude depuis le départ soudain de la directrice de collection. Il recrute Kate pour donner un nouveau souffle à l’entreprise.Trey est un homme à femmes – quoi d’autre ! – qui n’a aucune limite ni aucun tabou lorsqu’il s’agit de sexualité. Quant à Kate, c’est une belle femme qui a besoin de changement et qui accueille son nouveau poste avec beaucoup d’enthousiasme.
Trey et Kate ne sont pas des héros auxquels je me suis attaché. Trey est un pervers qui plonge directement et les yeux ouverts dans les ennuis. Son charisme n’a pas suffi pour me le faire apprécier. Et Kate est pour ma part un personnage insipide.
Cependant au contraire de beaucoup de romances, celle-ci ne se déroule pas sur quelques jours où les héros tombent amoureux et couchent ensemble dès le troisième chapitre. L’action se déroule ici sur plusieurs années, et les héros sont avant tout les meilleurs amis avant de devenir des amants. La raison qui les sépare est somme toute assez futile, et ne présente pas un obstacle à part entière. C’est une excuse qui est facilement balayée à la fin du roman.
« Black Lies » est une romance que j’avais trouvé originale et l’autrice, Alessandra Torre m’avait convaincu. Après ma lecture de « Hollywood Dirt » et maintenant « Love in lingerie » qui constitue deux déceptions, je vais éviter les prochains romans de l’autrice.