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► Titre : N'oublie jamais Auteur : Emmanuelle Gioanni Sorti le 30 avril 2018 Lu en juillet Auto-édition Genre : romance
► 4eme de couverture :
Eglantine, jeune femme de 30 ans attend son fiancé.Timéoh, jeune militaire de 28 ans, est fiancé depuis peu à Eglantine.Elle se trouve dans ce bar, situé au centre de la ville de Draguignan. Lui est militaire au Camp de Canjuers mais il est parti depuis quelques mois en mission.Ce bar « Au bon vieux temps » peut paraître banal mais pour Eglantine il ne l’est pas…A travers les pages, les heures d’attente et les souvenirs venez découvrir le passé, le présent et le futur de ce couple à l’apparence si commune.Certains disent « loin des yeux, loin du cœur », mais Eglantine et Timéoh n’y croient pas… Et vous ?
C'est avec plaisir que j'ai lu cette romance, une histoire rédigée par la main de mon amie et blogueuse Emmanuelle Gioanni.
« Chère Églantine,
Je t’écris cette petite lettre suite à la lecture de N’oublie jamais dont tu es l’héroïne principale. Ce courrier ne sera sans doute pas aussi passionné et sensible que ce que Timéoh t’envoie lorsqu’il est loin de toi. Votre relation rend ses missives à la fois tendres et savoureuse. Je ne peux, en tapant ces quelques mots sur mon clavier, que te donner, à toi (mais aussi à Manue!) mon ressenti de lectrice, te dire ce que mon petit cœur a éprouvé ainsi que ce qu’il a apprécié que tu partages avec lui.
J’étais au fait, avant même de lire les premières pages, qu’il s’agissait d’une romance très douce, d’un livre bonbon dans lequel la tendresse occupe une place importante. Tu le sais aussi bien que moi Églantine, il s’agit du second roman de notre très chère Manue, et j’avoue que j’ai toujours un sourire lorsque je me dis qu’elle ne lit que des thrillers/policiers et qu’elle écrit des livres qui parlent d’amour, des livres qui sont presque à l’opposé de ce qu’elle aime lire. N’oublie jamais a vu le jour grâce à une campagne sur le site Ulule, j’y ai participé avec plaisir et c’est une joie que de suivre les aventures de cette jeune auteure.
Elle nous propose ici de passer une journée dans le bar « Au bon vieux temps » en ta compagnie. Un lieu dont on s’imprègne de l’ambiance, un bar chargé d’histoire, aussi bien accueillant que chaleureux. J’invite les futurs lecteurs à s’installer, un chocolat chaud à la main – ou une boisson fraîche selon la saison – et à siroter ce roman comme tu savoures ton délicieux nectar. Nous suivons non seulement le fil de tes pensées, mais également celle de Timéoh, ton jeune fiancé. Une sorte de dialogue s’installe, un concert dans lequel deux instruments se répondent en chœur et battent la mesure ensemble. Afin de distinguer les réflexions et paroles de chacun, Emmanuelle a opté pour une police normale pour toi et une police en italique pour Timéoh. C’est plutôt appréciable et facilite la compréhension.
C’est avec beaucoup de pudeur que nous découvrons votre histoire d’amour, sa naissance plutôt difficile, les moments que vous partagez ensemble et ce que vous projetez de passer. C’est une valse passionnée et langoureuse, un échange qui témoigne de votre amour, de votre complicité. On se surprend à vous imaginer, à sourire de vos souvenirs, à rire comme on le ferait avec de vieux amis. Ce que l’un aborde, l’autre l’évoque et l’approfondie. C’est une bonne manière de ne pas perdre le fil, mais par moments c’est un peu redondant, donnant l’impression que le récit traîne en longueur. J’aurais aimé que l’on aborde d’autres thèmes ou que certains soient un peu plus approfondit, j’aurais surtout aimé que vous ne repreniez pas toujours les mêmes mots et/ou idées afin que l’on vous distingue davantage.
Votre relation est belle en plus d’être touchante, la pureté de vos sentiments réciproques ne fait aucun doute. Pourtant tu souffres. Tu souffres de son ou plutôt de ses absences. Timéoh est un militaire et son métier le contraint parfois à partir en Opex, te laissant seule et presque démunie. Mais tu y étais préparée, du moins, tu le croyais. À travers ses lettres manuscrites et les courriels qu’il t’envoie depuis ses missions, on en apprend un peu plus sur son environnement, sur l’armée et ce qu’il fait sur place. Venir en aide aux populations, protéger les convois et prendre les armes si le besoin s’en fait sentir… Ce n’est sans risque, pour personne. J’ai aimé ces lettres, ces passages qui insufflent un dynamisme nouveau à l’histoire, qui lui permettent de prendre une autre impulsion. J’ai un peu moins aimé les nombreux « Mon Églantine » présents dans chacune de ses lettres, j’ai presque trouvé cela niais et lourd, tu conviendras sans doute que ton Timmy en a un peu abusé. C’est sans doute un détail, mais je voulais te le signaler.
Peut-être l’as-tu remarqué, peut-être cela t’a-t-il frappé, mais j’ai constaté une nette évolution de la plume depuis Sur un air de basse, je la trouve non seulement plus élaborée mais aussi plus aboutie, bien que des répétitions demeurent. J’ai retrouvé certains éléments, certaines constructions du précédent livre avec un petit plus qui le rend presque meilleur. Bien qu’on puisse avoir l’impression d’assister à un échange de ping-pong avec les réponses, le rythme n’est pas rapide pour autant, c’est d’ailleurs plutôt lent, comme si nous devions profiter de chaque instant, de la moindre seconde dans ce bar.
Je t’avoue que j’avais deviné la fin de l’histoire depuis le tout début, celle que l’on redoute, que l’on appréhende autant que l’on espère. De nombreux indices confirment ce que l’on imagine, on les cherche, on les trouves dans des murmures, dans ces paroles que l’on prononce à demi-mot. Malgré tout cela, je me suis laissée gagner par l’émotion lorsqu’elle est arrivée, déferlant tel un tsunami. Elle nous terrasse rapidement, sans que nous puissions nous relever… Elle passe sans doute un peu vite, un peu trop vite, ne nous laissant pas le temps de la savourer comme il se doit, petite feuille qui nous glisse entre les doigts.
Avec cette romance toute douce et sensible, Manue aborde plusieurs thématiques et déploie un large éventail d’émotions. On y parle bien entendu d’amour mais aussi de peur, d’attente et de solitude. C’est surtout à travers ton histoire, Églantine, à travers ton vécu et tes sentiments que nous découvrons cela. La vie de femme de militaire n’est pas simple et encore moins de tout repos. C’est une inquiétude quasi permanente, une peur viscérale de ne plus revoir l’être aimé, une crainte de recevoir la fameuse visite, celle qui vous détruit… C’est tout un pan de ta vie qui est mis en lumière, mais aussi celle de Timéoh, loin de toi, loin de tout.
Votre complémentarité n’a d’égale que la sincérité et la pureté de votre relation. Vous vous aimez comme au premier jour et votre amour nous porte tout au long de la lecture. Je ne suis pas une fan de romance mais j’ai glissé sur les mots, j’ai laissé l’émotion s’emparer de moi afin de profiter, m’octroyant une petite pause douceur. J’ai vécu votre histoire, ta passion pour le dessin, sa tendresse et vos projets communs. J’ai appris à connaître une partie de votre famille, de vos amis, toutes ces personnes qui représentent votre quotidien...
En définitive, N’oublie jamais Églantine que la vie est un cadeau et qu’il faut profiter de chaque instant. Que cette histoire est belle, douce et tendre, qu’elle n’est que le reflet de votre passion et qu’elle fait pâle figure à côté. Grâce au couple que tu formes avec Timéoh, c’est l’armée que nous découvrons, la vie de militaire et celle de femme de militaire. C’est un partage, des lettres et des souvenirs, c’est un échange entre deux âmes-sœurs qui nous prouvent que l’amour est plus fort que tout. Une lecture émouvante et sincère qui offre un bol d’air frais et une véritable pause détente. »
► 3 raisons de lire N'oublie Jamais :
- Une romance très douce
- Deux personnages attachants et complémentaires
- Des émotions pures et sincères