Editions du Chat noir
96 pages
Paru en 2019
Quatrième de couv’ :
Octobre 1345, Comté de Bourgogne.
Fuyant la colère du baron, Aymeric Jodelet, peintre et coureur de jupons, doit s’exiler de son village. L’artiste trouve refuge dans la forêt voisine, au mépris des superstitions. Selon les paysans, un monstre y rôderait : la Vouivre, dont les griffes déchireraient les intrus.
Une fable, rien de plus ?
À l’automne, les sentiers sylvestres mènent n’importe où.
Parfois jusqu’à l’inconnu.
Mon avis :
Ce livre a fait l’objet d’un financement participatif sur la plateforme Ulule l’année dernière :
- L’intrigue :
Notre narrateur est Aymeric Jodelet, peintre déchu, il nous livre l’aventure qu’il a vécu en 1345 en Bourgogne et plus précisément dans la Forêt Serpentine. Aymeric est affublé d’une difformité à la main droite due à la consanguinité qui règne dans le village. Un énième jour où il est pris de boisson, il manque de vendre la mèche sur un secret très dangereux concernant le Baron de Beaumont, c’est la raison pour laquelle il est contraint de se cacher dans la Forêt où il rencontrera une étrange jeune femme un peu simplette qui le mène à son refuge, le coeur maudit de la sylve, le Palais de Ronsard.
- Un trait de crayon :
Au niveau du visuel, l’histoire est mise en valeur par les illustrations tantôt en couleur tantôt à la sanguine, on en prend plein les yeux. Les illustrations sont en pleine page, sont en dessous du texte ou en toile de fond. Le livre illustré se conclut avec un carnet de croquis. Les amoureux de dragons seront servis.
- La construction du texte & la plume :
L’histoire principale nous est contée sous forme de journal tenu par Aymeric notre narrateur principal mais on y trouve également des lettres, des morceaux de chroniques et la légende originelle ayant servi de support à l’histoire se trouve à la fin du livre.
En ce qui concerne la plume d’Anthelme Hauchecorne, il nous livre cette histoire somme toute sordide avec un style soigné mais pas ampoulé, le tout colle parfaitement bien à l’époque et on lit ce récit facilement. J’ai dû bouclé cette lecture en un court week-end, parfait entre deux romans plus imposants même si on ne va pas appeler ça une pause détente vu l’histoire rapportée hein ^^.
En bref, j’ai beaucoup apprécié ma lecture de ce livre illustré dont le texte et l’image se mêlent de belle façon.
D’autres avis chez : FungiLumini, Dup, Amanda, Celindanae, Aelinel.
Bonne lecture !