"Une force. Ancienne. Extrêmement ancienne. Puissante. Vibrante. Enivrante.
Dans deux minutes, je grimpe sur le dos d'un éléphant rose."
Vagner Estelle
382 pages
Éditions J’ai lu (2019)
Collection romans
« Jade me scrute.
-Tu es amoureuse de lui, n'est-ce pas ? Peu importe ce qu'il t'a fait, tu l'aimes ?
Je hoche la tête.
Elle inspire puis déclare :
-Ben grande sœur, t'es dans la merde.
Tu parles d'un euphémisme... »
Mon avis :
J'avais apprécié le premier tome, L'exil, et j'étais impatiente de savoir où l’auteure allait nous emmener ensuite. Je me suis donc rapidement plongée dans ce second opus afin de retrouver le plume de l’auteure, son humour et ses protagonistes attachants.
Kayla a réussi à s’échapper de la dernière attaque perpétrée par la famille Berger pour la tuer. Afin de garder sa meute hors de danger et la protéger, Max l’a emmenée chez les Polymorphes, avec sa meilleure amie Jade, dans une école située sous terre où on lui donne la possibilité de développer et de contrôler ses pouvoirs. Cependant, se retrouver isolée sous terre ne parvient pas à calmer les inquiétudes de Kayla. Sa nature unique et le fait qu’elle ne parvienne pas à maîtriser ses pouvoirs, la met en position délicate : elle est la cible de la haine et des ragots des autres élèves. Malgré la présence de Jade et sans nouvelles de Max depuis plusieurs jours, Kayla ne se sent pas en sécurité.
Nous retrouvons Kayla là où nous l’avons laissée à la fin du premier volume, blessée et affaiblie suite au combat. L’ascension nous offre son lot de rebondissements, de nouvelles révélations. L’auteure continue de développer sa mythologie autour de Kayla. C’est riche et intéressant. Kayla en découvre plus sur son passé, sur son destin. Mais, la jeune femme ne semble pas à l’aise avec l’idée que tout le monde en sache plus qu’elle sur elle-même. Max, quant à lui, a été très absent dans ce tome-là ; l’évolution de sa relation avec Kayla n’évolue pas énormément. On s’interroge d’ailleurs sur la réalité de ses sentiments pour la jeune femme. Il est normal que Kayla doute de son côté, et se questionne lorsqu’elle se retrouve face à d’autres hommes plus entreprenants et plus démonstratifs envers elle. D’ailleurs, on apprend à faire plus ample connaissance avec Jeremiah, un protagoniste qui montre une nouvelle facette de lui, plus sensible que je l’imaginais.
Dans l’ensemble, plus les pages défilent, plus on se méfie des personnes qui entrent dans l'existence de Kayla, car si nous avons appris une chose dans le premier opus, c’est que les apparences sont trompeuses et, on ne peut être sûr de personne.
★★★★☆
Stéphanie
Dans la même série :
Estelle Vagner, née à Brest, a grandi en Lorraine où elle a étudié les procédés chimiques. Sa dépendance à la lecture a commencé dans le ventre de sa mère, qui tournait encore des pages au moment d’accoucher. Elle s’est très vite passionnée pour le fantastique, avide d’évasion et d’aventures surnaturelles.
Dans deux minutes, je grimpe sur le dos d'un éléphant rose."
Vagner Estelle 382 pages
Éditions J’ai lu (2019)
Collection romans
Après avoir sauvé de justesse sa meute, Kayla est en fuite pour en apprendre plus sur ses origines et échapper à ceux qui convoitent son pouvoir. Elle intègre la société des polymorphes, qui survivent dans le plus grand secret. Là, elle y apprend leurs capacités, leurs coutumes, leur organisation, leur scission… Dans un monde où tout le monde pense la connaître, où tout le monde en sait plus qu’elle-même sur son destin, Kayla semble avoir du mal à se projeter. À la croisée des chemins, pour avancer, elle devra écouter les voix de son passé, ne pas en répéter les erreurs et réécrire sa propre histoire. Seul son instinct pourrait encore lui permettre de protéger les siens, survivre et peut-être réaliser le plus impensable : trouver enfin sa place.Extrait :
« Jade me scrute.
-Tu es amoureuse de lui, n'est-ce pas ? Peu importe ce qu'il t'a fait, tu l'aimes ?
Je hoche la tête.
Elle inspire puis déclare :
-Ben grande sœur, t'es dans la merde.
Tu parles d'un euphémisme... »
Mon avis :
J'avais apprécié le premier tome, L'exil, et j'étais impatiente de savoir où l’auteure allait nous emmener ensuite. Je me suis donc rapidement plongée dans ce second opus afin de retrouver le plume de l’auteure, son humour et ses protagonistes attachants.
Kayla a réussi à s’échapper de la dernière attaque perpétrée par la famille Berger pour la tuer. Afin de garder sa meute hors de danger et la protéger, Max l’a emmenée chez les Polymorphes, avec sa meilleure amie Jade, dans une école située sous terre où on lui donne la possibilité de développer et de contrôler ses pouvoirs. Cependant, se retrouver isolée sous terre ne parvient pas à calmer les inquiétudes de Kayla. Sa nature unique et le fait qu’elle ne parvienne pas à maîtriser ses pouvoirs, la met en position délicate : elle est la cible de la haine et des ragots des autres élèves. Malgré la présence de Jade et sans nouvelles de Max depuis plusieurs jours, Kayla ne se sent pas en sécurité.
Nous retrouvons Kayla là où nous l’avons laissée à la fin du premier volume, blessée et affaiblie suite au combat. L’ascension nous offre son lot de rebondissements, de nouvelles révélations. L’auteure continue de développer sa mythologie autour de Kayla. C’est riche et intéressant. Kayla en découvre plus sur son passé, sur son destin. Mais, la jeune femme ne semble pas à l’aise avec l’idée que tout le monde en sache plus qu’elle sur elle-même. Max, quant à lui, a été très absent dans ce tome-là ; l’évolution de sa relation avec Kayla n’évolue pas énormément. On s’interroge d’ailleurs sur la réalité de ses sentiments pour la jeune femme. Il est normal que Kayla doute de son côté, et se questionne lorsqu’elle se retrouve face à d’autres hommes plus entreprenants et plus démonstratifs envers elle. D’ailleurs, on apprend à faire plus ample connaissance avec Jeremiah, un protagoniste qui montre une nouvelle facette de lui, plus sensible que je l’imaginais.
Dans l’ensemble, plus les pages défilent, plus on se méfie des personnes qui entrent dans l'existence de Kayla, car si nous avons appris une chose dans le premier opus, c’est que les apparences sont trompeuses et, on ne peut être sûr de personne.
★★★★☆
Stéphanie
Dans la même série :
Estelle Vagner, née à Brest, a grandi en Lorraine où elle a étudié les procédés chimiques. Sa dépendance à la lecture a commencé dans le ventre de sa mère, qui tournait encore des pages au moment d’accoucher. Elle s’est très vite passionnée pour le fantastique, avide d’évasion et d’aventures surnaturelles.