The Promised Neverland T5 : L’évasion, de Kaiu Shirai (scénario) et Posula Demizu (dessin), traduit du japonais par Sylvain Chollet, Kazé, « Shonen », 2018 (VO : 2017), 192 pages.
L’histoire
Alors que retentit le signal d’alarme et que le dispositif de sécurité se déploie, Emma et ses camarades se lancent dans une évasion périlleuse. Non seulement ils ignorent tout ou presque des dangers qui les attendent au-delà du mur, mais ils doivent surmonter le chagrin lié à la disparition de Norman… Leur soif de liberté sera-t-elle plus forte que le désespoir ?!
Note : 5/5
Mon humble avis
Vous connaissez la musique, puisque c’est un cinquième tome, je vais être obligée d’adresser des éléments importants de l’intrigue survenus dans les tomes précédents, donc si vous n’avez pas encore lu le quatrième tome, je vous conseille plutôt d’aller lire les chroniques des précédents volumes
Malgré la mort de Norman, ni Ray ni Emma ne baissent les bras : il est hors de question que leur ami soit mort en vain. Toujours pleins de ressources, les deux ami·e·s ont joué les âmes détruites pendant des mois pour tromper la vigilance de Maman Isabella. Alors que le douzième anniversaire de Ray approche, et donc son départ de l’orphelinat pour être donné en pâture aux démons, il est temps de mettre leurs plans à exécution.
Le quatrième tome finissait sur un moment rempli de suspens où l’on pensait que des enfants avaient été oubliés par le duo mais, une fois encore, les enfants ont tout prévu et ont fait preuve d’une ingéniosité sans borne.
Ce tome montre à quel point tous les enfants ont mûri et la puissance de leur solidarité et de leur entraide. On en découvre un peu plus également sur Maman Isabella, notamment son passé et ses ambitions, ce qui permet de nuancer son personnage, sans l’absoudre de sa cruauté.
Les auteur·rice·s ont l’occasion dans ce tome de nous montrer à quoi ressemble le monde extérieur, et les enfants se retrouvent dans une atmosphère bien plus angoissante que Grace Field House puisqu’iels n’ont plus de toit, de protection, et ont des provisions limitées, dans un univers qu’ils ne connaissent pas du tout.