Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice

Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice
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Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice
Titre : Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice
     Auteur : Patrick Armerding
     Sorti le 29 avril 2019
     Lu en juillet/août
     Auto-édition
     Genre : aventure | espionnage
4eme de couverture :
Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice« Tout petit déjà, je m’étais rendu compte que j’avais un don : le pouvoir de paralyser toute forme de vie rien qu’en la touchant. Le seul souci pour moi résidait dans l’apprentissage de son contrôle après avoir été témoin de ce qui allait devenir le plus profond traumatisme de mon existence : l’assassinat de mes parents le jour de mes neuf ans ».
« Joe Basianga, l’ultime sacrifice », est le premier tome d’une trilogie mêlant espionnage, action, amour, humour, politique et aventure. Cette fiction policière relate l’itinéraire d’un ex-tueur à gages de la CIA doté d’un pouvoir hors du commun, vouant une passion sans bornes pour James Bond, fermement décidé à mettre ses talents au service du bien de l’Humanité.
Je remercie chaleureusement Patrick Armerding, pour la proposition de bêta lecture que j'ai déclinée, et par la suite pour la proposition de partenariat. L'auteur s'est montré très à l'écoute et je tiens à le remercier pour sa confiance.Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice
     Je m'appelle Wolkaiw, Wolkaiw la pinailleuse,  ou encore Wolkaiw la pénible, c'est comme vous préférez. Cette entrée de matière ne vous rappelle rien ? Mais si, réfléchissez un peu... Allez, je vous donne un indice! 007! Là je suis sûre que vous avez enfin saisi! Eh oui, je vous parle bel et bien du fameux James Bond, de ces films d'aventures, de ces romans écrits de la main de Ian Fleming, le seul, oui oui, c'est bien de lui dont je parle! Je ne l'ai jamais lu (la honte ??) mais je suis prête à parier que Joe Basianga, est dans la même veine. Patrick Armerding propose à ses lecteurs un livre digne du scénario des plus grands films d'aventures : de l'action, des courses-poursuites, des rencontres, des enjeux énormes et une certaine dose de séduction. Un cocktail explosif! Il vous invite presque à siroter un Vodka Martini shaken not stirred, bien confortablement installé dans un bar. Le bouton pause, comme au cinéma, n'existe pas, vous n'aurez pas une minute à vous tant cela peut très vite partir dans tous les sens, mais on sent derrière tout cela que l'auteur tire habilement les ficelles. Alors, êtes-vous prêt à embarquer pour cette folle épopée ? À découvrir Joseph, alias Joe et son fameux don ? 
     002. Cette petite présentation effectuée, entrons dans le vif du sujet et c'est malheureusement là que le bât blesse. Je ne suis jamais parvenue à entrer totalement dans l'histoire, et ce n'est pas faute d'avoir essayé à de nombreuses reprises. J'y entrais le temps d'un chapitre pour ressortir au suivant. J'ai mis quelques chapitres avant de réaliser que je n'appréciais pas le style de l'auteur. Cela manquait, à mes yeux, de fluidité, j'ai trouvé que la ponctuation n'était pas toujours bien utilisée et que des répétitions subsistaient également. C'était lourd, parfois un peu trop lourd pour moi, avec de nombreux détails, beaucoup de précisions et informations pas toujours utiles. Je comprends cette volonté d'offrir un récit aussi réaliste que riche, mais par moments cela gâchait purement et simplement le plaisir de la lecture. Trop de détails, beaucoup trop... Je pense par exemple à la scène avec Olga lorsque Joe énumère les vins ou encore les descriptions à n'en plus finir. Je persiste donc à penser que le livre mériterait une bonne relecture, ne serait que pour alléger le récit et le délester de quelques passages voire de quelques pages. Le comble dans tout cela c'est que j'aime lorsque c'est détaillé, mais là les détails étaient loin d'être toujours indispensables.
Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice
     003. Nous effectuons la connaissance de Joe, Joseph Basianga, lors d'une scène d'introduction très, très longue. Une scène qui semble s'éterniser mais qui a le mérite d'annoncer la couleur. Joe est un beau parleur, il est trèèèèès bavard, un peu (voire complètement) barré, aussi atypique qu'il est fan de James Bond. Nous remarquons très rapidement qu'il n'est pas "normal", et cela se renforce au fil des pages. Nous découvrons son "don", dont je ne vous dirais rien ici, sachez simplement qu'il semble être envoyé par Dieu.. Pour quelles raisons ? Je vous laisse également le découvrir. Ne vous méprenez pas, il ne s'agit pas d'un récit sur la religion, disons simplement que le terme d'envoyé de Dieu lui correspond plutôt bien. Il voue également une passion sans bornes à James Bond, j'ai même envie de parler d'obsession. Je pense sincèrement que sans cette obsession, j'aurais pu apprécier le personnage, mais là.. je l'ai trouvé insupportable, agaçant, gonflant... Vous aurez compris! Je ne l'ai pas du tout aimé et ses gunbarrel m'ont plus d'une fois fait lever les yeux au ciel. Pour autant, force est de reconnaître qu'il s'agit d'un personnage très fouillé, profond et complet, d'un homme aussi courageux que déterminé avec des idéaux et valeurs qu'il défend envers et contre tout.
     004. Bon, bien que cette lecture ait été plutôt longue, laborieuse et assez éprouvante (désolée Mr Armerding), ce livre possède des qualités indéniables qui m'ont donné envie de tourner les pages. L'univers de ce récit est riche, extrêmement riche. L'intrigue est complexe, vraiment bien ficelée en plus de posséder des enjeux vraiment colossaux. Ce livre est truffé de références, pour le coup elles sont vraiment nombreuses. J'en ai apprécié certaines là où d'autres m'ont laissé de marbre. On sent, en plus du travail d'écriture, une réelle volonté de nourrir ce texte de diverses cultures. De la culture populaire du cinéma et des blockbusters à celles moins connues (de mon point de vue) de la méditation et des arts martiaux avec les passages des dans, en passant par une découverte de l'art en général (surtout la peinture) et de la médecine. Le travail de fond m'a impressionné, rien n'est laissé au hasard et l'on devine aisément que l'auteur a potassé pendant des heures ses sujets avant d'écrire ces lignes. Tout transpire le réalisme mais encore une fois, c'est beaucoup trop poussé, il y a trop de détails pour que l'on imagine, c'est presque trop concret, comme si on m'avait mâché le travail. La multitude de notes de bas de page en atteste, j'ai vraiment eu le sentiment que l'on voulait me donner un maximum d'informations sans penser que le lecteur puisse en faire une overdose. Cela part pourtant d'une bonne intention, j'en suis persuadée.
Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice     005. Le récit s'avère très dense, l'auteur a choisi d'aborder différents pans de la vie de Joseph. Nous pouvons l'observer évoluer dans son état naturel, son élément -oui, on dirait que je parle d'un spécimen rare, mais c'est le cas! - ainsi que le suivre dans ce qui a constitué son apprentissage, et donc lire des passages plus rétrospectifs. J'ai largement préféré les chapitres dans le passé, ceux qui nous narre son évolution et sa prise de conscience de son don. Le personnage de Babeth, son mentor, est fascinant, mais c'est surtout le duo Aki/Hizuru qui m'a convaincu! Toutefois, parce que oui j'aime pinailler, j'ai trouvé que les répliques étaient souvent trop longues, parfois plus d'une page, (certaines étaient vraiment sublimes par contre) et que certains discours n'étaient pas toujours adapté à l'âge des personnages. Kojo m'a, comme Joe, particulièrement agacé et j'avoue ne pas comprendre cette manie des selfies qui jalonne le récit...À travers les origines des personnages, le lecteur se familiarise avec des expressions étrangères aussi bien russes qu'africaines. Cela offre un petit quelque chose au récit, comme une caractéristique supplémentaire et surtout cela a fait naître en moi une hypothèse, celle qu'il s'agit sans doute d'une volonté de mettre en lumière l'Afrique. Il s'agit d'un continent que l'on pointe souvent du doigt, que l'on exploite, une terre qui a connu et connaît encore des violences sans précédent. J'ajouterai aussi qu'une partie de l'intrigue se déroule en Afrique et certains protagonistes viennent de ce continent. En ce sens, ce livre n'est pas juste un récit d'aventures, c'est aussi une sorte de clin d'oeil qui montre bien des choses du doigt. Les parties plus actuellement nous permettent d'admirer Joseph en train de réaliser une prise d'otage, de séduire des jeunes femmes ou d'élaborer des plans totalement délirants mais ingénieux. 
     006. La dimension politique de ce livre est énorme! Je ne comprenais pas, au début, où l'auteur voulait m'emmener. Tout allait trop vite, comme si les choses étaient simples et évidentes. Ce n'est que vers le second tiers du récit que j'ai perçu une éclaircie et que les choses se sont améliorées de mon côté. Le procédé qui consiste à dire "c'était la dernière fois que..." "il allait bientôt..." ne m'a pas du tout séduite par contre. Je veux devenir les choses et non pas les connaître avant  même de les lire. Toujours est-il que ce premier tome s'ancre dans une certaine forme de réalité, dans un réalisme que l'auteur désire sans doute presque parfait. Un événement historique va être le centre névralgique du récit, bien que l'on apprenne son importance que très tardivement, sans doute le clou du spectacle ? Joe apparaît comme quelqu'un de minutieux, un tueur hors pair, un séducteur incroyable et un homme imperturbable. Malgré les nombreuses qualités qui font de lui un personnage totalement atypique, j'ai trouvé qu'il avait un mal fou à se détacher de James Bond, tout tourne autour de lui et le pire dans l'histoire, c'est que tout le monde s'en accommode. Par le biais de ce personnage, de son vécu et de sa représentation du futur, l'auteur dénonce une certaine forme du système, démontre une envie de bousculer l'ordre établi. Joseph inspire des valeurs fortes, aussi bien le courage que la patience mais surtout la persévérance.  Le monde tourne-t-il correctement ? Les ressources sont-elles bien réparties ? Comment et par qui sont dirigés les pays ? C'est autant de problématiques que ce livre soulève et aborde avec beaucoup de sensibilité. 
Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrificeTerminons par un gunbarrel!
     007. Voici le moment de conclure! Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan ou encore Daniel Craig n'ont qu'à bien se tenir, Joseph Basianga entre dans la danse et réalise une entrée pour le moins fracassante! L'auteur nous offre ici un récit explosif et très dense, une intrigue extrêmement riche qui s'éternise un peu. Entre courses-poursuites, prises d'otages, jeu du chat et de la souris avec la police et apprentissages, le lecteur ne sait plus où donner de la tête! Je dois malheureusement admettre que malgré les atouts du récit, je suis restée insensible aux charmes de ce livre, la magie n'a pas opéré et le don de Joe ne fonctionne apparemment pas sur moi. C'est vraiment dommage car les qualités du livre sont légion mais la surenchère de détails et l'overdose de James Bond ont eu raison de moi. M'est avis qu'avec ce titre, l'auteur dénonce non seulement un système jugé dangereux et obsolète, mais il rend également un immense hommage à Ian Fleming et à son célèbre personnage James Bond. Avec ce premier tome, l'auteur frappe fort, soyez assurés que le personnage de Joe Basianga, qu'on l'apprécie ou non, reste dans les mémoires tant il est atypique et totalement barré. Je ne peux, bien qu'étant passée à côté de cette lecture, que vous inviter à vous immiscer dans cet univers maîtrisé d'une main de maître. C'est à vos risques et périls! 
 ► 3 raisons de lire Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice :
- Vodka Martini : un cocktail explosif
- Un personnage atypique avec un don unique
- Un récit d'aventure dense en hommage à James Bond
Joe Basianga, tome 1 : L'ultime sacrifice