(Image à la une de Matthew Grabelsky)
C’est l’heure du rendez-vous mensuel « Lus dans le train » !
Je vous rappelle un peu le concept, qui a été créé par Les Lectures de Mina. :
« Pour tout ceux et toutes celles qui ont l’habitude de prendre les transports en commun, nous croisons souvent d’autres passagers plongés, eux aussi, dans un roman. Une belle échappatoire pour sortir de notre train-train quotidien. Et je vous avoue, j’ai tendance à jeter un coup d’œil sur la couverture du livre et le titre. Et pour ceux qui retiennent mon attention, je les note sur mon portable.
On ne sait jamais: si c’était un futur coup de cœur ? »
Je suis vacances… Yeah… Je suis en vacances! Oui, je sais, je n’arrête pas le dire depuis une semaine, mais j’ai attendu tellement longtemps .
D’ailleurs, j’ai mis en pause ma « petite chasse aux titres »… Mais n’ayez aucune inquiétude, j’ai eu de belles trouvailles les semaines précédentes pour avoir assez d’avance pour plusieurs numéros ! Voyons un peu pour celui de ce mois d’août.
L’EMPIRE DU GRAAL, d’ Éric Giacometti
et Jacques Ravenne
( Pocket, 2017)
«Oubliez tout ce que vous savez sur le Graal. Palais pontifical de Castel Gandolfo. Sur ordre du pape, les cinq cardinaux les plus influents du Vatican prennent connaissance d’un rapport explosif rédigé par Titanium, le leader mondial des algorithmes. Le compte à rebours de l’extinction de l’Église catholique a commencé. Paris, Hôtel des ventes de Drouot. En remontant une filière de financement du terrorisme, Antoine Marcas, le commissaire franc-maçon, assiste à la mise aux enchères d’un sarcophage du Moyen Âge. Un sarcophage unique au monde, car il contient selon le commissaire-priseur, les restes d’un… vampire.C’est le début de la plus étrange aventure d’Antoine Marcas. Une enquête périlleuse qui va le mener, en France et en Angleterre, sur la piste de la relique la plus précieuse de la chrétienté. Le Graal. Une enquête aux frontières de la raison qui ressuscite Perceval, le roi Arthur et la geste légendaire des chevaliers de la Table ronde.»
- Et oui, le thriller est toujours aussi présent dans les transports. Un titre que vous avez sûrement dû croiser sur les blogs ou booktube. A voir si vous appréciez les thrillers mystiques.
KOBANE CALLING, de Zerocalcare (Cambourakis, 2016)
«Envoyé par l’Internationale (le «Courrier International» italien), Zerocalcare part aux confins de la Turquie, de l’Irak et du Kurdistan Syrien pour rejoindre la ville de Kobane, à la rencontre de l’armée des femmes kurdes, en lutte contre l’avancée de l’État Islamique. À partir de ce voyage, Zerocalcare livre un reportage d’une sincérité poignante, un témoignage indispensable et bouleversant qui s’efforce de retranscrire la complexité et les contradictions d’une guerre si souvent simplifiée par les medias internationaux et le discours politique. Le tout avec l’inimitable ton, extrêmement drôle et touchant, le langage et l’univers d’un auteur qui sait interpréter comme personne, le quotidien, les craintes et les aspirations de sa génération. Blogueur, auteur de bandes dessinées dans une veine autobiographique, Zerocalcare suscite un phénomène éditorial au succès inédit dans l’histoire de la bande dessinée italienne..»
- J’ai croisé un roman graphique, enfin ! Je vous avoue que ce n’est pas souvent que je vois des lecteurs avec des livres en grand format, surtout dans le métro. Et vu les avis lus sur ce titre, il a l’air très prometteur.
LES FERAILLEURS, tome 1: Le château, de Edward Carey (Le livre de Poche, 2016)
«Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, gigantesque puzzle architectural, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, qui le suivra toute sa vie.
Clod a quinze ans et possède un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets… Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît. Les murmures des objets se font de plus en plus insistants. Dehors, une terrible tempête menace. Et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…»
- L’illustration sur la première couverture a, tout de suite, attiré mon regard. Le roman devait être d’ailleurs fort intéressant, car la lectrice a manqué de rater sa station de métro. Très tentée, surtout par le regard si accueillant du majordome !
LE PASSEUR, de Lowry Lois (Ecole des loisirs, 2016)
« Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n existent pas. Les inégalités n existent pas. La désobéissance et la révolte n existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu il est unique. Un destin extraordinaire l attend. Un destin qui peut le détruire. A partir de 12 ans.»
- Celui qui m’intrigue le plus dans ma sélection. Bien que l’intrigue de base a été maintes fois utilisée, je suis tentée de le lire. A voir si l’occasion se présente.
De jolies trouvailles durant cet été ! Je souhaite de belles vacances à ceux qui le sont encore et bon courage à ceux pour qui la reprise a déjà sonné ou qu’ils se préparent pour la rentrée. Quant à moi, je vais retourner profiter un peu de mon transat et du soleil avec un bon roman… Avant de retourner à la chasse aux titres en septembre ! A bientôt.