Une biographie qui retrace avec précision les épisodes les plus marquants de la vie de la Callas, ses débuts difficiles, ses succès, ses échecs, ses amours compliqués (avec le milliardaire Onasis notamment, qui l’abandonnera pour Jackie Kennedy), son tempérament de feu, son statut d’icône, de diva parfois incontrôlable, sa solitude malgré la lumière des projecteurs braqués sur elle en permanence.
Une somme remarquable, extrêmement documentée, qui ne tourne jamais au panégyrique. Les nombreux témoignages extérieurs disséminés au fil des pages offrent un vaste point de vue sur la complexité d’une personnalité qui a fasciné toute une époque. Au final le portrait se veut aussi complet que sincère, la légende se révèle dans toute sa grâce et sa fragilité, jusqu’à sa terrible fin. Un roman graphique aussi touchant qu’instructif.
Callas, je suis Maria Callas de Vanna Vinci (traduit de l’italien par Simona Maccaroni. Marabulles, 2019. 176 pages. 17,95 euros.