Chronique : Cari Mora - Thomas Harris (Calmann-Lévy)

Chronique : Cari Mora - Thomas Harris (Calmann-Lévy)
Avant de commencer à rentrer dans le vif du sujet, je vais vous raconter une petite blague, okay ? Savez-vous avec quelle est la compagnie aérienne préférée de Cari Mora ?
Air Maroc.
Voilà, c'est fait.
Cari Mora est le sixième roman de Thomas Harris, après 12 ans d’absence dans les rayons des librairies. Difficile de passer à côté de cette publication traduite par Bernard Cohen pour les éditions Calmann-Lévy.
Malgré un début d'histoire à l'écriture particulièrement froide et quasi clinique se cache un redoutable roman. Ponctué d'ellipses permettant de resserrer l'intrigue et lui donner un côté incandescent, l'histoire avance à un rythme de plus en plus rapide.
Comme dans l'excellent film You're Next, l’héroïne de Thomas Harris cache bien son jeu et les malfrats qui vont vouloir l'éliminer vont vite se rendre compte de leur erreur de jugement.
Il m'aura quand même fallut bien avancer dans le livre pour définitivement comprendre que j'ai bien eu raison de poursuivre ma lecture.
Alors si dans la forme, Thomas Harris commence son roman d'une manière peu engageante, il retourne progressivement la gêne du lecteur pour le faire entrer de plein pied dans un redoutable roman à suspense.
Et il parvient à intégrer dans son histoire une poignée de "monstres" qui on parfaitement leur place dans le panthéon des psychopathes de Thomas Harris.
Si comme moi, vous avez eu des doutes sur l'intérêt de lire ce roman, j'espère que cette chronique les aura dissipé.
Bon vol !
4decouv de l'éditeur : Des lingots d’or sommeillent depuis des années sous l’ancienne villa de Pablo Escobar à Miami Beach. Gangs et malfrats se battent pour mettre la main dessus.
Aujourd’hui, c’est au tour du maléfique Hans-Peter Schneider de tenter sa chance.  Mais c’était sans prévoir la présence de la sublime Cari Mora, qui veille sur les lieux. En matière de violence et d’armes à feu, personne n’a rien à lui apprendre.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com