Pour résumer:
L’histoire vraie d’un homme qui a dû tout quitter : sa famille, ses amis, sa propre entreprise… parce
que la guerre éclatait, parce qu’on l’avait torturé, parce que le pays voisin semblait pouvoir lui offrir un avenir et la sécurité. Un récit du réel, entre espoir et violence, qui raconte comment la guerre vous force à abandonner votre terre, ceux que vous aimez et fait de vous un réfugié.
Ce que j’en pense:
Fabien Toulmé avait su me toucher avec Ce n’est pas toi que j’attendais. Ici, il renoue avec la BD et nous narre l’histoire d’Hakim, un jeune homme obligé de quitter la Syrie. Hakim devient donc un migrant. En traitant un tel sujet, Fabien Toulmé s’ancre dans l’actualité. Nombreux sont les gens qui quittent leur pays en guerre, contraints et forcés. Ce roman graphique permet de comprendre les différentes étapes de cette migration. De la décision douloureuse de quitter son pays à l’épopée dangereuse pour atteindre la France, Fabien Toulmé ne nous épargne rien. On découvre alors la triste réalité, celle de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.
Le récit est très prenant. Le personnage d’Hakim dont Fabien Toulmé recueille les propos est très émouvant. Très vite, on s’attache à lui, on admire son courage et sa force de caractère. Certains passages m’ont un peu rappelée L’Arabe du Futur de Riad Sattouff notamment dans certains aspects culturels et religieux mais également dans l’esthétique.
Cette dernière est plutôt sobre. Fabien Toulmé opte pour le noir et blanc. Il y a peu de détails ce qui met en valeur les propos.
Bref:
Un récit très émouvant.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu: