Sophie, une jeune fille de quatorze ans, reçoit dans sa boîte aux lettres une enveloppe ne contenant qu’une seule phrase : Qui es-tu ? Alors qu’elle réfléchit toujours à cette question et au mystérieux expéditeur, une deuxième arrive : d’où vient le monde ? Au cours des semaines qui suivent, Sophie va commencer un cours de philosophie par correspondance avec une seule consigne : ne jamais arrêter de se poser des questions !
Le monde de Sophie est devenu un roman très connu d’initiation à la philosophie et j’ai eu des retours très partagés. Je suis moi-même assez mitigée : j’ai indéniablement appris des choses et c’est un roman qui donne envie de se renseigner sur les philosophes et leurs théories mais j’ai parfois eu un peu plus de mal avec l’histoire de fond. En effet, si le speach de départ est très simple, l’histoire se complique peu à peu et les passages qui sont conçus pour aérer les cours de philosophie sont finalement venus m’embrouiller à la fin ! La double mise en abîme m’a laissée un peu perplexe mais je ne lisais pas non plus ce roman pour l’histoire…
Du côté des cours de philo, c’est une initiation conçue pour une jeune fille de quatorze ans donc c’est censé être relativement simple. Les courants philosophiques sont bien expliqués, et tout est présenté clairement. Pour être tout à fait honnête, je suivais très bien au niveau de la philosophie grecque mais j’ai eu un peu plus de mal à comprendre la philosophie plus moderne. Ce sera peut-être l’occasion de relire Le monde de Sophie ? Je pense que c’est en effet un livre qu’on peut relire à souhait pour apprendre des choses, un peu comme un manuel scolaire en plus ludique !
J’avais besoin de tirer quelque chose de ma lecture pour ne pas avoir l’impression d’avoir lu inutilement, sans rien retenir. J’ai donc réalisé une petite frise plus ou moins chronologique et plus ou moins exacte (désolée d’avance s’il y a des erreurs, j’espère que ce n’est pas le cas !) :
Bonne lecture et bon apprentissage !
Mlle Jeanne