Venom doit empêcher Carnage d'arriver à ses fins, sauf que le psychopathe possède maintenant une armée qui ne cesse de grandir. Donny Cates et Ryan Stegman continuent de nous raconter ce combat qui semble perdu d'avance dans les pages de Absolute Carnage.

Les mini-séries événement de Marvel Comics ont une saveur particulière en ce moment : celle de la bonne lecture. Après le très réussi War of The Realms, nous lisons en ce moment le dyptique House of X et Powers of X ainsi que Absolute Carnage qui procurent chacun un plaisir fou pour les fans.

Quelque part, le lectorat de Venom ne doutait pas de la qualité de la maxi-série mais, je dois avouer que je suis surpris que Donny Cates arrive à remplir ses impératifs sans arriver à ralentir le rythme de son récit ou à se prendre les pieds dans le tapis. En effet, il arrive à teaser le contenu des mini-séries tie-ins - celles dont la lecture est plutôt accessoire - en une double page tout en arrivant à construire sa menace. Il se sert donc de cette commande afin de donner de l'envergure à ce que doit affronter Venom et les Spider-Men.

Le pire, c'est que malgré l'ampleur de la menace - elle est maintenant partout à New-York, Cates n'oublie le côté humain en focalisant sur ce qui motive Eddy à combattre Carnage corps et âme. D'autant plus que la révélation sur Dylan par le Maker semble l'inciter à agir dans l'urgence baissant ainsi sa vigilance. Ainsi, on termine avec un cliffhanger fort intéressant qui, je l'espère, sera développé par la suite dans la série solo du personnage incriminé.

Le scénario de Cates assure donc mais, nous ne pouvons pas oublier Ryan Stegman qui offre des planches sublimes, autant pour le travail accompli que pour la mise en scène exceptionnelle. La colorisation de Frank Martin est aussi à saluer.