Salema Weyard

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Salema Weyard est une jeune auteure très généreuse avec ses lecteurs et très investie envers ceux qui ne peuvent s’adonner au plaisir de la lecture. Je vous invite à en découvrir plus sur elle, ses livres et ses passions.


∴Et si on papotait pour faire connaissance ?∴
– Bonjour Salema. Merci  beaucoup à toi d’avoir accepté cette intervieuw. Peux-tu te présenter aux lecteurs, pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Merci à toi pour la proposition ! Je publie (depuis toujours) sous le pseudo de Salema Weyard. Je suis née et vis dans le Sud de la France. Je suis mariée et j’ai 30 ans. J’ai plusieurs maladies chroniques (Crohn et Syndrome d’Ehlers-Danlos) et un certain nombre de comorbidités associées. Ne travaillant désormais plus, mon projet est de donner un accès facile à la culture et à des extras (déco, dessin etc.) à des personnes ne pouvant pas forcément se le permettre. Ainsi, mes romans sont disponibles gratuitement en ligne et la version papier /objets/dessins obtenables seulement contre frais de port. Sur mon blog, l’intégralité de mon projet et les moyens de me soutenir sont détaillés. J’y publie aussi des interviews d’auteur·ices et artistes handi et/ou LGBT+, des avis de mes lectures en autoédition et des petites choses à propos de mes romans.

– Qu’est-ce qui t’as donné l’envie d’écrire ? 

Je voulais donner vie à tous les personnages et aux histoires qui vivaient dans ma tête. Jeune, j’adorais taper sur la machine à écrire de ma grand-mère.

– Quel est le titre de ton premier livre ? Quand l’as-tu publié ?

Mon tout premier livre ? C’était il y a 10 ans, en 2009. Ce fut la seule fois où j’ai tenté l’expérience des maisons d’édition. Ce roman s’intitulait « Je ne reviendrais jamais ».

As-tu d’autres passions que l’écriture ? 

Je lis beaucoup (enfin plus ou moins selon les périodes), je dessine un peu, je fabrique de la déco en matériaux recyclés et des bijoux en résine. Récemment, je me suis mise au jardinage. Je joue pas mal à des jeux vidéos aussi.

– As-tu un endroit favori pour écrire ? À quel moment de la journée préfère-tu écrire ? Combien de temps y consacres-tu ? 

À mon bureau, dans le jardin ou dans un café. Je suis plus inspirée tôt le matin (enfin ça, c’était avant. Maintenant c’est trop rare si je peux me lever à une heure décente à mes yeux) ou en soirée/la nuit.

– Où trouve-tu ton inspiration ?

Absolument partout. Je suis la fille un peu étrange qui, en vacances, prend vingt photos de lampadaires, 30 photos de sol et beaucoup trop de devantures et enseignes de magasins. Une chanson, une image, une couleur … Un rien peu me donner une idée (que je note dans un carnet pour un usage ultérieur). En parlant de chanson, généralement, j’associe un titre à chacun de mes romans.

– Quelle est ta manière de faire ? Préfères-tu écrire ou feeling ou développes-tu ton histoire du début à la fin ? 

Je choisis un titre et note les caractéristiques principales des personnages principaux. S’il faut, je fais les recherches auxquelles je pense avant d’entamer l’écriture. Je note aussi les grands évènements que je souhaite avoir. À partir de là, c’est au feeling car mes personnages finissent toujours par faire leur vie et je tente de les suivre comme je peux. Je suis incapable de faire une planification complète car ça ne fonctionnerait pas.

– Ecris-tu des choses que tu ne montres à personne ? 

Avant oui, beaucoup. Maintenant c’est beaucoup plus rare ; probablement parce que je suis déjà occupée à écrire mes romans.

– Comment t’es venue l’idée de publier ?

Jeune, je voyais ça comme l’aboutissement de mon projet d’écriture. Aujourd’hui, je vois ça comme un outil de diffusion et de partage qui me convient très bien.

– Qu’éprouve-tu avant la sortie d’un roman ? Crainte, réjouissance ? Et après ?
Qui sont tes auteurs préférés ? 

Il y a toujours la petite crainte que mon roman ne plaise à personne, mais, globalement, je suis surtout soulagée d’en avoir terminé avec la phase de réécriture et de correction. Je suis heureuse aussi de pouvoir enfin partager avec mes lecteurs une nouvelle histoire, histoire dont je parle depuis un certain temps. Après, et bien, j’attends avec impatience les premiers retours.

Mes auteurs préférés sont Haruki Murakami et Amélie Nothomb.

– Enfin où peut-on se procurer tes romans ?

Gratuitement au format numérique sur Kobo et Bookelis. Il est aussi possible de les lire sur Wattpad et de me contacter (par mail : [email protected]) pour une version papier (dédicacée + marque-page)

∴Et si on faisait ton portrait chinois ?∴

Si tu étais…

  • Un livre ? Un livre de contes gothiques
  • Une chanson ? « Forever love » de X Japan.
  • Un film ? Un Ghibli
  • Un objet ? Un carnet pour noter des idées.
  • Un personnage ? Ariel, parce qu’elle est rousse et bizarre. Puis elle a du mal à marcher. Mais une Ariel tatouée comme sur l’un de mes débardeurs.
  • Un animal ? Un reptile, probablement un serpent.
∴Et si on parlait de tes romans ?∴

Le fil conducteur entre les trois (déjà publiés) est le thème de la diversité dans la littérature.

« Il a dit » et « Combat pour vivre » sont deux romans MM et « Magnolia » une nouvelle FF. Il s’agit de trois romances.

Dans « Il a dit », l’on suit Alexander, un informaticien qui est tombé dans une profonde dépression et acquis un syndrome post-traumatique, après avoir survécu à un attentat qui a coûté la vie à ses parents. Pour s’en sortir, il ira jusqu’à invoquer Stefaniel, son ange gardien.

Dans « Combat pour vivre », on suit Terrence et Sebastian qui, malgré leurs 15 ans d’écart et le passé trouble et tourmenté du premier, vivent une relation depuis deux ans. Malheureusement, le spectre de la maladie va venir planer sur leur bonheur.

Enfin, dans « Magnolia », on retrouve Andy, jeune femme de 24 ans, qui a hérité de beaucoup d’insécurités et de complexes à cause de ses maladies chroniques. Ayant peur d’accentuer sa différence, elle n’ose même pas faire son coming-out et se renferme de plus en plus sur elle-même. Par chance, elle fera la rencontre d’Amelia, la bienveillante fleuriste de son quartier. Ici, le thème du validisme est mis en avant.

Dans un tout autre registre, ma nouvelle fantasy, « Callista » sortira le 30 septembre 2019 et mon tout premier roman steampunk, « Le Temps dans ses yeux », paraîtra le 1er novembre.
Je prévois aussi une préquelle à « Combat pour vivre », intitulée « Avant toi », qui sortira fin décembre.

∴Et si je te laissais la parole ?∴

Moi je ne fais que créer les bases d’un monde et des personnages. Après, ils font ce qu’ils veulent. Je décline toute responsabilité quant à leurs actions dès le chapitre 2 de mes histoires.

En tant qu’auteur·ice, n’hésitez pas à écrire ce que vous voulez, avec des personnages et des thèmes qui vous plaisent. N’ayez pas honte de vos choix et faîtes-vous plaisir.

Aussi, je dirais de ne pas jugez les méthodes d’écriture et choix d’éditions des autres. ME ou AE, chacun d’entre nous à ses raisons et chacun est libre de publier comme iel le souhaite. Les deux méthodes ont leurs avantages et leurs défauts et la valeur d’une histoire n’a rien à voir. Il existe de magnifiques pépites en autoédition comme de très mauvais récits dans des maisons d’éditions connues.

L’écriture est un plaisir, quelque chose de beau qui nous permets de créer, la plus belle forme d’expression.

∴Où peut-on te suivre ?∴

Merci de ta gentillesse et du temps que tu as passé à répondre à mes questions. Et au plaisir de découvrir d’autres de tes ouvres.