Léo, 17 ans, jeune homme solitaire et sans histoires, compte les heures avant la fin des cours. Il se prépare pour la fête du lycée, organisée cette année en hommage à Jessica Stein, une élève assassinée trente ans auparavant.
Mais lorsqu’il se réveille le lendemain matin, c’est dans la vie d’un autre, dans la maison d’un autre… en 1988.
Au gré d’allers-retours entre 1988 et 2018 dans des corps différents, Léo va tout tenter pour empêcher ce meurtre et découvrir l’identité du tueur. Pourra-t-il changer le destin ?
⋅ Publié le 19 septembre 2019
⋅ Thriller
2/5
Quand j’ai entendu parler de ce roman la première fois, ma première pensée à été de me dire que le titre ressemblait quand même beaucoup à celui de Les sept morts d’Evelyn Hardcastle, publié il y a un petit moment. Les titres similaires me font souvent tilter, malheureusement on ne s’arrête pas là côté ressemblances entre ces deux livres, et je t’explique en quoi.
Si le titre m’a fait tilter rapidement, j’ai eu le même déclic avec l’intrigue, pas particulièrement passionnante de base, qui se révèle être étrangement similaire avec celle des Sept morts d’Evelyn Hardcastle : un meurtre, un « étranger » à toute cette histoire qui doit le résoudre en voyageant dans le temps mais aussi dans le corps de différentes personnes ayant un lien plus ou moins fort avec cette histoire pour démasquer le tueur,, un cadre assez similaire… disons que ça commençait à faire beaucoup de ressemblances et j’ai senti mon poil se hérisser un peu. Heureusement Les 7 vies de Léo Belami finit par prendre un peu de distance, mais l’ensemble reste vraiment moyen : l’intrigue est à la fois très lente dans son déroulement, avec beaucoup de blabla et de « problèmes d’ados » (du style wouah ma copine m’a quittée comment la faire tomber raide dingue de moi de nouveau mystère), et très rapide dans son dénouement, qui m’a d’ailleurs énormément déçue. Vu que l’auteur enchaîne les répétitions y compris dans les descriptions, je pensais que c’était pour faire un focus sur certains points qui serviraient la fin mais en fait pas du tout puisque ladite fin n’a absolument ni queue ni tête, et au stade où j’en suis je n’ai même plus envie d’essayer de comprendre. On a aucune explication, tout sort de je ne sais où et le fait que Leo change de corps ne sert franchement pas à grand-chose vu le peu d’impact que ses décisions ont sur l’histoire : il aurait pu attendre tranquillement que les choses se fassent que la fin aurait été la même.
Après m’être fait balader près de 350 pages entre des décisions sans réflexion ni intérêt, des personnages plats et des schémas de narration redondants, je t’avoue que cette fin a été la cerise sur le gâteau de ma déception.
Et vu qu’on parle des persos, on va parler de notre fameux Leo, dont la personnalité se dilue trop dans les corps qu’il occupe au fil du roman, au point que j’ai été tout simplement insensible à lui. Les relations qu’il entretient avec les différents personnages ne sont pas creusées, lui-même ne l’est pas assez pour être réaliste et surtout j’ai noté un gros décalage entre les dialogues dans lesquels il s’exprime de façon assez familière et la narration qu’il nous donne, avec des grandes questions presque philosophiques tournées de façon plus soutenue. Ce décalage casse un peu le personnage et sa cohérence, ce qui est assez gênant pour la lecture. Par contre j’ai beaucoup aimé les références à la pop culture (One Punch Man en tête), mais je pense qu’il faut s’avoir s’arrêter à un moment pour éviter de perdre son lecteur en le noyant sous les références (= moi).
Bref, j’enchaîne les déceptions et toi ça va ?
Merci à la Collection R pour l’envoi