Titre : À la dérive
Auteur : Jane Devreaux
Edition : Hugo New Romance
Genre : Romance
Pages : 480 pages
Parution : Août 2019
En quelques mois, Léa a tout perdu : sa vie paisible et insouciante d’étudiante, sa famille, son foyer… Pour survivre, elle a dû tout recommencer. Pourtant, il est hors de question qu’elle laisse tomber Adam, il a besoin d’elle. Elle est prête à tout pour le revoir. Pour le sortir de sa léthargie, elle ira jusqu’à mentir sur son identité et sur sa vie, pour intégrer les bénévoles de l’hôpital psychiatrique où il est enfermé.
Quand enfin elle entrevoit un espoir, ce n’est pas face à lui qu’elle se retrouve, mais à Axel. Il est sérieusement amoché, autant physiquement que psychologiquement et pourtant, il l’attire irrémédiablement.
Léa aura-t-elle les épaules suffisamment larges pour porter les problèmes de sa famille et ceux d’Axel. Et si les destins de ces êtres à la dérive étaient liés ?
Merci Hugo New Romance pour l’envoie.
Dans ce livre, nous suivons Léa, une jeune femme bénévole dans un hôpital psychiatrique. Pour le moment, elle s’occupe de Florence, une petite mamie atteinte d’alzheimer. Mais on comprend vite qu’elle n’est pas bénévole dans cet hôpital pour rien, elle est là pour Adam. Elle veut être là pour lui, l’aider, le sortir de là. Mais elle ne contrôle pas l’attribution des patients avec qui elle doit se retrouver. Elle va donc se retrouver avec Axel, un homme torturé, qui reste bloqué dans son mutisme, le personnel soignant n’arrive à rien avec lui… Pourtant, il va accepter de jouer une partie de puissance 4 avec Léa…
Même si ce n’est pas Adam, cette rencontre va bouleverser Léa, mais pas que, cette rencontre va sortir Axel de sa léthargie dans laquelle il était enfermé depuis trois ans.
Rien qu’à la lecture du résumé, je me suis vraiment dit que ce livre allait me plaire, et je ne me suis pas trompé…
La folie est la prison que je me suis imposée et je veux croire que j’y suis encore prisonnier.
J’ai quand même envie de commencer mon avis par quelques petits points négatifs (ce qui m’a déranger pour le coup de cœur). Trois fois rien, mais certains passages m’ont complètement perdue. On ne sait absolument pas la durée entre chaque chapitre. Certains se suivent de très près, d’autres, on voit bien qu’il y a eu beaucoup plus de temps. J’avais du mal à me repérer dans le temps…
Le deuxième petit point qui m’a gêné, c’est la rapidité de la romance, les héros se regardent et boum, ils tombent amoureux…
Mais tous le positif que j’y ai trouvé contre balance sur ces petits points négatifs.
Il a glissé sa fragile existence entre les mains d’une inconnue et ul refuse de voir que ce sont les mains d’Axel qui me tiennent.
La plume est addictive, les personnages intenses, ils ont tous leurs fêlures, tous leurs passés qui les enchaînent. Ils sont tous dans une phase où ils vont se relever. Où ils vont montrer que même malgré leurs années d’errance, ils ont la force de se relever.
Le personnage d’Axel m’a particulièrement touché, même s’il réussit à sortir de l’hôpital et diminuer son traitement, il n’en reste pas moins tourmenté. Mais c’est surtout sa culpabilité qui m’a touché.
Elle est mon paradis et mon enfer, elle est la drogue dont je ne pourrai bientôt plus me passer.
Ce livre est également bourré de révélations, honnêtement, j’en ai vu venir aucune. J’ai donc eu de sacrés surprises aux moments de certaines révélations…
Je vous conseille donc très fortement cette lecture. J’ai dévoré ce livre en très peu de temps. Le côté drame psychologique m’a vraiment touché.
Entre culpabilité, drame, émotions et bien sûr amour, ce livre se dévore tout simplement.