Editeur : Albin Michel
Genre : Horreur, fantastique
Parution : 2018
Pages : 740
La famille Spencer emménage dans la petite ville perdue de Mahingan Falls. Pourtant les nouveaux venus n’y trouvent pas la tranquillité espérée : suicides mystérieux, disparitions de jeunes filles et autres accidents peu naturels s’enchaînent, semant l’angoisse chez les enfants Spencer. Ethan Cobb se doit d’enquêter.
Je n’ai jamais lu de Maxime Chattam avant et pourtant l’auteur est très connu et apprécié par beaucoup de lecteurs! Je me suis laissée tenter par Le Signal qui correspondait à un de mes genres préférés : l’horreur ! J’avais lu plusieurs critiques qui disaient que ce roman s’inspirait pas mal de l’univers de Stephen King, et effectivement, on peut dire que Maxime Chattam a rendu hommage à de nombreux romans du King de l’horreur.
Pourtant, j’ai eu beaucoup de mal avec cette lecture que j’ai abandonné à 100 pages de la fin. J’ai quand même tenu plus de 600 pages jusqu’à finalement ne plus en pouvoir. J’ai trainé ce livre pendant plusieurs semaines à me forcer à le lire tous les soirs. Malheureusement la sauce n’a pas du tout pris avec moi. Et pour la bonne raison que ce roman est beaucoup trop long et cliché à mon goût.
Je n’ai pas peur de lire des gros romans, mais le nombre de pages de celui là a été un gros point négatif pour moi. J’ai trouvé ce roman terriblement ennuyeux. Je n’ai pas eu peur, je ne me suis pas sentie concernée par les personnages, par les révélations… Ce livre ne m’a rien fait ressentir du tout. Les scènes gores ne sont vraiment pas terribles et trop souvent dans la surenchère.
L’auteur emprunte beaucoup trop à Stephen King en plaçant souvent des références pas très subtiles et qui donnent la sensation d’être là juste pour faire plaisir aux fans. La ville de Derry est mentionnée, la base même de l’histoire repose sur l’intrigue de Simetierre avec cette famille de citadins qui emménage dans un petit village avec comme voisin un vieux qui en sait beaucoup sur l’histoire des habitants et les légendes… Bien évidemment, on pense tout de suite aux clubs des ratés de Ça ou aux héros de la nouvelle Le Corps (Stand by Me pour le cinéma) lorsque l’on suit les adolescents qui enquêtent de leur côté… Bref on se retrouve avec un pêle-mêle de références à Stephen King qui font que le roman n’a pas sa propre identité. On a surtout l’impression de lire une fan fiction.
Comme vous l’aurez compris, ce roman est une déception et j’en viens à me dire que je n’ai pas du tout commencé par le bon roman de Maxime Chattam pour le découvrir. Une lecture dispensable et oubliable pour ma part. Autant lire du Stephen King directement !