Quatre sœurs de Malika Ferdjoukh et Cati Baur, Rue de Sèvres
Ce que j’en pense:
Lorsque les parents des cinq sœurs Verdelaine décèdent, c’est Charlie, l’aînée qui prend la relève. Tout au long des quatre tomes, nous suivons donc l’évolution de ces jeunes filles.
Je ne remercierai jamais assez ma collègue Delphine de m’avoir incité à lire ses BD. En effet, de prime abord, ce n’est pas du tout vers ce genre d’esthétique que je me serai tournée. Mais, elle m’en a parlée avec tellement d’intensité et l’ayant croisée sur les blogs, je me suis dit qu’il fallait donner une chance à cette série. Je ne regrette absolument pas ce choix. En effet, je suis complètement tombée amoureuse de cette série. Le scénario est prenant. L’histoire de ces filles m’a pris aux tripes et je n’ai eu de cesse de les accompagner dans leur travail de deuil et leurs aventures.
Outre son histoire, ce sont les personnages qui font la vraie force de ces BD. Chaque tome se centre sur un personnage en particulier, découvrant ainsi un pan de personnalité. J’ai aimé les relations qui se tissent entre ces sœurs. Leurs secrets, leurs moments de joies et de blues, leur complicité… Finalement, au fil des lectures, je suis devenue moi aussi un peu une Verdelaine. Je me suis sentie comme un témoin privilégié de leur histoire.
Comme je le disais précédemment, de prime abord, je ne me serai pas tournée vers cette lecture car l’esthétique ne me plaît pas. Si je ne devais m’arrêter qu’à ce seul point, je dois avouer que mon avis n’a pas changé. Les couleurs sont un peu trop pâles à mon goût, le dessin n’est pas vraiment précis, cela fait un peu brouillon.
Autre petit bémol, le dernier tome de la série. En effet, je l’ai trouvé un peu en dessous du reste. Je n’ai pas reconnu les sœurs dans leur décision et je me suis retrouvée toute bouleversée. En revanche, les trois dernières pages m’ont mis les larmes aux yeux.
Bref:
Un vrai coup de cœur.
Un petit aperçu: