Un nommé Peter Karras

Un nommé Peter KarrasUn nommé Peter Karras de Georges P. Pelecanos, Points

Pour résumer:

Peter le Grec et Joe le Rital ont grandi ensemble dans le Washington D.C. miteux des années 1930. Pour ces gosses d’immigrés, c’était la truande ou la misère. Si Joe compte bien devenir un caïd dans le milieu du crime organisé, Peter, après un passage à tabac, décide se ranger. Mais depuis qu’un cinglé s’amuse à découper des prostituées, les règles du jeu ont changé : il s’agit de sauver sa peau…

Ce que j’en pense:

L’histoire se déroule à Washington dans les années 50. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi dès qu’on me dit ça, je vois les films de gangsters en noir et blanc, les beaux smokings, les femmes sublimes et leurs cigarettes au bec… D’emblée, rien qu’avec ce décor, je suis rentrée dans l’histoire. 

Peter Karras est un immigré Grec qui essaie de se faire une place dans son quartier. Il devient ami avec Joe Recevo, un Italien. Le roman décrit leur évolution ensemble, puis séparés. En trame de fond, une enquête sur des meurtres de prostituées se déroule. Entre guerres des gangs, revanche et serial killers, tout se mêle ce qui donne un ensemble…confus. En effet, j’ai trouvé l’intrigue plutôt brouillon… Les meurtres passent presque à la trappe tout le long du roman pour finalement faire leur come- back quelques chapitres avant la fin.

Outre cette histoire mal structurée, l’auteur multiplie les personnages. Il y en a beaucoup trop et ils ont tous des prénoms qui se ressemblent si bien que sautant de l’un à l’autre je n’arrivais plus à suivre. La narration étant omnisciente, chacun y va de sa petite pensée personnelle et je ne savais plus qui disait quoi et pourquoi… Le seul point commun entre tous ses personnages est qu’ils sont tous masculins. Les seuls personnages féminins sont des femmes au foyer ou…des prostituées… Cela m’a drôlement agacée je vous l’avoue. L’ensemble du roman est donc très misogyne, plaçant l’homme au centre de tout et de rien à la fois.

L’écriture de ce roman a néanmoins le mérite de poser une vraie ambiance. L’atmosphère des années 50 est bien là et c’est le seul point qui a su me séduire dans ce roman policier.

Bref:

Je suis passée complètement à côté de cette lecture…

Si je devais le noter:

Un nommé Peter Karras