Bilan mensuel· septembre 2019

Par Marie-Claude Rioux

Le manque de temps va finir par avoir ma peau. Manque de temps pour aller te lire, manque de temps pour rédiger mes billets, manque de temps pour cogiter, pour reprendre mon souffle. On dirait qu’à chaque automne, c’est la même rengaine. Pas question, cependant, de négliger le temps consacré à la lecture. Pis le fait que ma saucisse à quatre pattes me tire dehors pour aller marcher religieusement deux fois par jour m’amène à me dégourdir les jambes et à faire le plein d’air (de plus en plus) frais. C’est toujours ben ça.Malgré toutes ces contraintes et tâches de ma p’tite vie moderne, j’ai tiré mon épingle du jeu afin de lire tout mon soûl. 


GROS COUPS DE COEUR 

Jai terminé le mois daoût et débuter septembre en compagnie de l’extraordinaire premier roman (faut-il le souligner?) de Tommy Orange, Ici n’est plus ici. On dirait bien que septembre aura été mon mois Jean-Paul Dubois! Jai lu Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, un recueil dessais sur lAmérique (billet à venir) et là, je termine septembre plongée dans son tout dernier roman au titre à rallonge. Disons que quand j’aime, je fais rarement les choses à moitié! 
Mine de rien, je lis toujours des albums jeunesse. Jen ai lu deux excellents dernièrement. Après Carré et Triangle, le duo Mac Barnett et Jon Klassen récidive avec Cercle. Je suis toujours aussi fan! Par ailleurs, la seule chose que je dirai sur lexceptionnel Les étoiles de Jacques Goldstyn, cest quil faut mettre cet album entre le plus grand nombre de mains.

                               À DEUX CHEVEUX DU COUP DE COEUR 
Jai découvert Max Porter avec son premier roman troublant eténigmatique, La douleur porte un costume de plumes. Évidemment, il me fallait lire Lanny (billet à venir), tout aussi troublant eténigmatique.

BIEN JOUÉ 
Il y avait longtemps que je navais pas lu de romans québécois. Chienne, de Marie-Pier Lafontaine, ma à la fois troublée et profondément questionnée. Jai fait une lecture commune avec Maud du Drap blanc de Céline au nom imprononçable. Je ten reparle très prochainement. Jai dévoré dans le temps de le dire La chaleur de Victor Jestin. Je vais aussi ten reparler tout bientôt de ce roman-là.


À DÉFAUT DE…  

Bon ben, ya pas de quoi se faire friser le poil des jambes avec Tracey en mille morceaux. Je voulais tant mattacher à ce beau personnage dado... mais je n’ai pas développé d’atomes crochus avec elle. Dommage. Jai lu Centre dachats, une pièce de théâtre écrite par Emmanuelle Jimenez. Le sujet m’intéressait, mais le rendu m’a plutôt laissé indifférente.

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu autant de romans français en si peu de temps. Faut dire que je suis agréablement surprise par le contenu de mes choix. Et ça risque de se poursuivre en octobre, avec mes lectures prévues... Je me surprends moi-même à négliger la littérature américaine. Mais ce sera pour mieux y revenir! Et toi, comment s’est passé ton mois de septembre