De Manon Fargetton & Jean-Christophe Tixier
Paru le 17 janvier 2018
Chez Rageot
267 pages
15,90€
Bouleversée, Nina quitte le domicile familial et jette ses clés dans une bouche d’égout… Quelques mois plus tard, son frère Clément se met à sa recherche. De Lacanau à Bordeaux puis Paris, il découvre la raison de sa fuite, ces « vagues » qui l’ont submergée, l’obligeant à tout quitter.
Manon Fargetton, c’est un peu la garantie d’un roman saisissant. Je ne connaissais pas Jean-Christophe Tixier avant Quand vient la vague, mais si ses romans solo sont aussi bons que celui-ci, je foncerai les yeux fermés !
Quand vient la vague, je l’ai lu très rapidement. Pas seulement parce qu’il est court (moins de 300 pages), mais surtout parce que j’étais tellement prise dans l’histoire que je ne me voyais pas l’arrêter en court de route.
Les chapitres s’intercalent de manière assez originale. Entre passé et présent, les narrateurs alternent aussi. Les chapitres « passés » sont racontés du point de vue de Nina, au moment où elle fait la découverte qui aura mené à sa disparition. Des mois plus tard, les chapitres « présents », alors que Clément, qui s’est lancé à sa recherche, se trouve dans les traces de cette découverte.
J’ai adoré ce sentiment d’aventure, cette tension et frustration alors que le dénouement approche sans pour autant être là. Nina et Clément, alors que leurs histoires ont des mois d’écart, font, pour le lecteur, la découverte en même temps, ce qui nous permet aussi de voir de manière encore plus évidente la différence de caractère entre Nina et son frère. Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander, moi aussi, ce que j’aurais fait à leur place.
Pour moi, Manon Fargetton et Jean-Christophe Tixier ont rempli leur mission. Je n’avais qu’une envie, savoir ce qui était arrivé à Nina. Mais aussi protéger Clément au possible, qui a déjà trop souffert par la disparition de sa soeur et qu’on aimerait ménager autant que possible. Une chose est sûre, ce duo d’auteurs fonctionne à merveille, et maintenant il ne me reste plus qu’une chose : attendre la-suite-qui-n’en-est-pas-vraiment-une, En plein vol.
☆☆☆☆☆