« Ai-je une âme, Père ? » Telle est la question que Melchior Hauser, le célèbre automate joueur d'échecs, veut poser à son créateur, Viktor Hauser. De la cour de Russie au quartier juif de Nuremberg, des brumes londoniennes aux chaleurs de l'Afrique, il part à la recherche de ses origines, mais sa quête pourrait bien lui réserver des surprises... Sur fond de campagnes napoléoniennes, un voyage initiatique à la croisée des genres pour entrer dans l'univers de Thomas Day.
Pourquoi ce livre ? Alors que je quittais Critic avec une pile de pavés SF sous le bras, je me suis tournée vers mon libraire préféré pour lui demander ceci : “conseille-moi des petits livres légers”. Le premier acheté sur ces conseils fut L’Automate de Nuremberg.
Celui-ci présente une double narration. D’un côté, nous suivons les pérégrinations dudit automate, en premier lieu peu développé par son créateur, si bien qu’il dépend fortement d’un russe pour se mouvoir, ou tout simplement pour se réparer. De l’autre côté, nous avons les pensées de son frère cadet, assez perché et peu emballant.
Je n’ai strictement rien compris à cet ouvrage, raison pour laquelle je ne le noterai pas. A tel point que je pense prendre rendez-vous avec mon libraire pour qu’il m’explique (XD) et que je recommence ma lecture. Je suis assez frustrée d’être passée à côté de cet ouvrage, qui promet pourtant de belles réflexions sur des notions clés de l’humanité. Si j’ai perçu et compris quelques références, surtout philosophiques, inscrites çà et là, ce n’est pas pour autant que j’ai fait le lien entre celles-ci et l’ensemble de l’ouvrage. Abscons, voilà bien ce que je retiendrai de cette oeuvre.
En dehors de cela, la plume est agréable et je me tournerai avec plaisir vers d’autres bouquins de l’auteur, portés sur l’imaginaire plus que sur la réflexion.
Je pense que ce livre a un réel intérêt, un vrai potentiel développé en si peu de mots. Mais je ne suis pas entrée dedans par la bonne porte, je ne me suis pas impliquée dans la réflexion, je suis totalement passée à côté. J’y reviendrai, quand je serai plus mature.