Pour résumer:
À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Ce que j’en pense:
Sarah mène l’enquête sur une mort suspecte dans un hôpital psychiatrique. Très vite, elle comprend les proportions que vont prendre son enquête et rencontre Christopher.
Nicolas Beuglet nous livre une intrigue diabolique. L’ensemble est très bien construit. Le rythme est haletant. Il y a beaucoup de suspens et de rebondissements. J’ai été tenue en haleine de bout en bout. Sans vraiment m’en rendre compte, je me suis retrouvée engloutie dans ce page turner.
Le personnage principal est campé par Sarah. Elle est très attachante et tout en nuances. L’auteur exploite à merveille son personnage et développe son caractère de façon très habile. La psychologie est fine, nous livrant une héroïne à la fois dure et sensible. Le personnage masculin est Christopher. Il arrive plus tardivement dans l’histoire mais là aussi, le travail sur le caractère est précis.
Le style est très énergique. L’ensemble est bien rythmé, agréable et équilibré. Les descriptions sont justes, l’auteur sait ne pas trop en faire.
Bref:
Une lecture prenante et agréable.
Si je devais le noter: