"Les garçons étaient toujours désolés après avoir fait une bêtise."
Galen Shana
375 pages
Éditions J’ai lu (2019)
Collection aventures & passions
« -Dans ce cas… Non, tu ne peux pas, toi, avoir un enfant là-bas. C’était une affirmation, pourtant Rafe l’interrogea du regard. Neil secoua la tête.
-Rassure-toi, mes sentiments à cet égard n’ont pas changé. Aucun de ces garçons n’est de moi.
-Tu es donc toujours… Rafe n’acheva pas sa phrase, se contentant d’un geste vague. — Vierge ? Oui, bien qu’avec mon expérience je ne pense pas qu’on puisse me traiter de puceau.
-Ce qui ne m’empêche pas d’adorer l’expression. Notre Guerrier Puceau.»
Mon avis :
La plus agaçante des femmes est le second volet de Les survivants, une série qui s’attarde sur un groupe d’hommes, un escadron suicide, à qui on a confié des missions dangereuses dont ils n’étaient pas censés revenir vivants, et peu l’ont fait. Le groupe était composé à l'origine de trente hommes, Neil Wraxall fait partie de ceux qui ont survécu.
Héros de guerre, le major Neil Wraxall continue pourtant de culpabiliser pour les dix-huit hommes qui ne sont pas revenus aussi bien que pour la mort de son demi-frère Christopher, le fils légitime du marquis de Kensington. Il ne parvient pas à trouver sa place dans la société, malgré son éducation et le fait que son père l’ait reconnu depuis sa naissance. Seule sa position dans l’armée lui ait donné un sentiment d’appartenance. Lorsque le père de Neil lui demande de ramener la fille d’un comte de l'orphelinat pour jeunes garçons situé dans l'un des quartiers les plus insalubres de Londres, il s'attend à simplement la faire sortir de l'immeuble. Il réalise cependant que la situation est bien plus délicate qu’espéré. Lady Juliana est la dernière fille du comte de St. Maur et réside actuellement dans un orphelinat qu’elle tente désespérément de faire fonctionner sans fonds ni personnel suffisants. Prise d’affections pour ces jeunes garçons, elle est bien résolue à faire tout son possible pour les garder auprès d’elle, malgré l’insistance de son père à la voir tout quitter et reprendre sa place dans la société, ou la présence de Neil qui s’impose comme son protecteur.
La plus agaçante des femmes est une lecture amusante et divertissante. J’ai apprécié de découvrir une héroïne au grand coeur, qui ne se soucie pas vraiment de ce que pense la société. Après le décès de sa sœur aînée, elle s’est jurée de venir en aide aux plus démunis pour compenser sa perte et, de ne plus se fier à la gent masculine. J'ai vraiment aimé sa force de caractère : quoi qu’il se passe, elle reste sur ses positions. Et, jusqu’au bout, Juliana ne se laissera pas marcher sur les pieds. Comme chacun des hommes de Draven, Neil est un héros blessé. Il ne parvient pas à surmonter sa culpabilité d'avoir envoyé à la mort ses soldats : chaque nuit il est réveillé par des cauchemars de la guerre, de la perte de son demi-frère. Mais l’auteure ne s’attarde pas sur son côté tourmenté, ce qui est dommage. Cela est compensé par les douze garçons de l'orphelinat en manque d’amour qui participent à l’évolution de l’intrigue, au rapprochement de nos deux protagonistes. L’auteure parvient à montrer à travers eux l’étendue des maux de la société de l’époque.
Chaque livre peut être lu assez facilement indépendamment, mais je pense qu’il faut s’attarder sur l’ensemble des ouvrages pour apprécier le fond même de la série. J’ai apprécié me plonger dans cette, suite, découvrir les joutes verbales entre Juliana et Neil, voire naître la tension et l'attraction entre eux. Il me tarde de poursuivre l’aventure.
★★★★☆
Stéphanie
Dans la même série :
Shana Galen est auteure de romances historiques, dont l’une a obtenu le RT Reviewers’ Choice Award. Elle sait mêler intrigue et passion comme personne.
Galen Shana
375 pages
Éditions J’ai lu (2019)
Collection aventures & passions
-Inutile d'insister, je ne rentrerai pas à Londres ! Lady Juliana est excédée. Elle a déjà bien du mal avec les douze garnements de son orphelinat délabré, sans compter ses démêlés avec un crapule qui tente de la faire chanter. Par-dessus le marché, son père lui envoie un vétéran de guerre pour la forcer à fréquenter les salles de bal ! Face à son refus, Neil Wraxall décrète qu'il doit au moins assurer sa sécurité et il s'installe à l'orphelinat. Force est d'admettre que, grâce à ses méthodes militaires, l'ordre revient miraculeusement. Mais ce gaillard aux yeux bleus va aussi provoquer des bouleversements dans le cœur de Juliana...Extrait :
« -Dans ce cas… Non, tu ne peux pas, toi, avoir un enfant là-bas. C’était une affirmation, pourtant Rafe l’interrogea du regard. Neil secoua la tête.
-Rassure-toi, mes sentiments à cet égard n’ont pas changé. Aucun de ces garçons n’est de moi.
-Tu es donc toujours… Rafe n’acheva pas sa phrase, se contentant d’un geste vague. — Vierge ? Oui, bien qu’avec mon expérience je ne pense pas qu’on puisse me traiter de puceau.
-Ce qui ne m’empêche pas d’adorer l’expression. Notre Guerrier Puceau.»
Mon avis :
La plus agaçante des femmes est le second volet de Les survivants, une série qui s’attarde sur un groupe d’hommes, un escadron suicide, à qui on a confié des missions dangereuses dont ils n’étaient pas censés revenir vivants, et peu l’ont fait. Le groupe était composé à l'origine de trente hommes, Neil Wraxall fait partie de ceux qui ont survécu.
Héros de guerre, le major Neil Wraxall continue pourtant de culpabiliser pour les dix-huit hommes qui ne sont pas revenus aussi bien que pour la mort de son demi-frère Christopher, le fils légitime du marquis de Kensington. Il ne parvient pas à trouver sa place dans la société, malgré son éducation et le fait que son père l’ait reconnu depuis sa naissance. Seule sa position dans l’armée lui ait donné un sentiment d’appartenance. Lorsque le père de Neil lui demande de ramener la fille d’un comte de l'orphelinat pour jeunes garçons situé dans l'un des quartiers les plus insalubres de Londres, il s'attend à simplement la faire sortir de l'immeuble. Il réalise cependant que la situation est bien plus délicate qu’espéré. Lady Juliana est la dernière fille du comte de St. Maur et réside actuellement dans un orphelinat qu’elle tente désespérément de faire fonctionner sans fonds ni personnel suffisants. Prise d’affections pour ces jeunes garçons, elle est bien résolue à faire tout son possible pour les garder auprès d’elle, malgré l’insistance de son père à la voir tout quitter et reprendre sa place dans la société, ou la présence de Neil qui s’impose comme son protecteur.
La plus agaçante des femmes est une lecture amusante et divertissante. J’ai apprécié de découvrir une héroïne au grand coeur, qui ne se soucie pas vraiment de ce que pense la société. Après le décès de sa sœur aînée, elle s’est jurée de venir en aide aux plus démunis pour compenser sa perte et, de ne plus se fier à la gent masculine. J'ai vraiment aimé sa force de caractère : quoi qu’il se passe, elle reste sur ses positions. Et, jusqu’au bout, Juliana ne se laissera pas marcher sur les pieds. Comme chacun des hommes de Draven, Neil est un héros blessé. Il ne parvient pas à surmonter sa culpabilité d'avoir envoyé à la mort ses soldats : chaque nuit il est réveillé par des cauchemars de la guerre, de la perte de son demi-frère. Mais l’auteure ne s’attarde pas sur son côté tourmenté, ce qui est dommage. Cela est compensé par les douze garçons de l'orphelinat en manque d’amour qui participent à l’évolution de l’intrigue, au rapprochement de nos deux protagonistes. L’auteure parvient à montrer à travers eux l’étendue des maux de la société de l’époque.
Chaque livre peut être lu assez facilement indépendamment, mais je pense qu’il faut s’attarder sur l’ensemble des ouvrages pour apprécier le fond même de la série. J’ai apprécié me plonger dans cette, suite, découvrir les joutes verbales entre Juliana et Neil, voire naître la tension et l'attraction entre eux. Il me tarde de poursuivre l’aventure.
★★★★☆
Stéphanie
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