L’enfance attribuée par David Marusek

Par Elhyandra @Elhyandra51

Editions du Bélial’

Collection Une Heure Lumière

128 pages

Paru en 2019 (initialement en 1999)

Quatrième de couv’ :

« Le 30 mars 2092, le ministère de la Santé et des Affaires sociales nous délivra un permis, à Eleanor et moi. Le sous-secrétaire d’État à la Population nous fit part de la nouvelle avec les félicitations officielles. Nous étions abasourdis par tant de bonne fortune. Le sous-secrétaire nous invita à contacter l’Orphelinat National. Dans un tiroir se trouvait un bébé à notre nom. Nous étions fous de joie. »
En cette fin de siècle surpeuplée, quand les traitements anti-vieillissements rendent chaque individu virtuellement immortel, avoir un enfant relève du luxe le plus extrême. Sam Harger, artiste spécialisé en design intérieur, ne s’attendait pas à tant de bonne fortune lorsqu’il rencontra l’ambitieuse Eleanor Starke. Couler le parfait amour, puis obtenir l’autorisation d’avoir un bébé… une chance inouïe pour le couple, qui ne cache pas son bonheur. Mais dans ce monde surveillé à l’extrême, dominé par l’informatique et les intelligences artificielles, est-on jamais à l’abri des bugs ?

Mon avis :

J’ai commencé mon exploration des 3 derniers UHL par celui-ci :

  • L’intrigue :

Sam et Léa se rencontrent lors d’une fête, il est artiste, elle est ambitieuse et monte en flèche dans la hiérarchie politique. Tous les oppose mais leur relation tient, bizarrement, mais elle tient et un an plus tard, ils se marient et reçoivent un courrier leur délivrant le droit d’avoir un enfant. C’est le début des ennuis, mais cet enfant pour eux représentera quoi ? Un cadeau du ciel ou un cadeau empoisonné ?

  • Dis papa, comment vous vous êtes rencontrés avec maman ?

Alors cette époque, elle est pas hyper romantique, tu peux être partout et nulle part à la fois. Sam et Eléanor se sont rencontrés grâce à un ami, classique me direz-vous, c’est sans compter la nouvelle technologie. A la fête de cet ami, Sam était l’un des rares invités à s’y trouver en corps réel, beaucoup d’invités y étaient en tant qu’hologramme. Sam a donc rencontré Léa sous cette forme et leur relation s’est construite comme ça. Le métier de Léa l’envoyant dans tous les coins de la Terre, Sam l’a rejoint régulièrement sous forme d’hologramme ou en physique grâce au mode de transport hyper rapide existant.

  • Dis maman, comment on fait les bébés ?

Les enfants sont rares mais ceux qui sont délivrés sont vraiment au top de la technologie médicale et génétique. On gratte l’intérieur de la bouche de la future maman et du futur papa (par le sexe c’est so old school – en vrai vu qu’ils sont blindés de produits régénérants les gens sont tout bonnement stériles, le poids de l’immortalité). Avec ce mélange d’ADN, on peut ensuite customiser son enfant sur tous les plans, le sexe, la couleur des yeux, des cheveux, la taille future, plus de maman, plus de papa, comme une voiture dont on prend toutes les options, l’enfant est rare mais parfait, répondant à toutes les attentes.

En bref, une vision du futur assez flippante mais assez proche de notre réalité, comme une extension. Je vois Henry et les autres assistants personnels qui dirigent et gèrent la vie de chaque personne comme l’évolution de nos portables qui sont greffés dans nos mains à longueur de temps. Il est également question de société surveillée et de jeunesse éternelle. Par contre, j’ai un peu de mal à voir le rapport avec le titre, c’est assez survolé, ça vient tard dans l’histoire et ce n’est pas franchement le thème le plus présent.

D’autres avis chez :

Bonne lecture !