La nuit, nous grandissons de Ben Brooks

Par Tassadanslesmyriades

@tassadanslesmyriades

H E L L O | 🍎📍

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge littéraire / club de lecture intitulé #varionsleseditions 🇬🇧 @ madame.tapioca @ librairieenfolie : ce mois-ci en août nous devions lire un livre de la maison: :《Editions La Belle Colère》 . . . Ce fut un plaisir de découvrir cette collection aux goûts adolescents.

Voici les chroniques des deux romans que j'ai beaucoup aimés dans cette même maison d'édition : " La ballade d'Hester Day" et " Dieu me déteste".

À 17 ans, Jasper James Wolf n'a, comme son nom l'indique, rien d'un agneau. Son projet de roman mis à part, ses centres d'intérêt se résument aux fêtes, à l'alcool, la drogue, le sexe sans lendemain et les sites porno. À cet âge décisif où l'avenir reste entièrement à construire, Jasper, lui, a d'autres priorités : s'éclater avec sa bande de potes, coucher avec la plus jolie fille du bahut et faire accuser son beau-père du meurtre de son ex-femme. Jasper ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins : mensonges à répétition, plans machiavéliques, méchanceté envers ses congénères ; le tout, sans jamais penser à ce que ses actes impliquent pour les autres. Et pourtant, derrière son égoïsme, son immaturité et, parfois même, sa cruauté se cache un adolescent sensible, perdu, se raccrochant désespérément à sa jeunesse, préférant s'inventer une vie que de se confronter à la sienne, et craignant par-dessus tout de basculer vers l'âge adulte. (source : Babelio)

J'ai donc lu en août "La nuit nous grandissons" de Ben Brooks. . . C'est, comme à d'habitude dans cette chouette collection, un roman sur l'adolescence. On y trouve tous les ingrédients d'un livre attachant : drôle, un humour acide, parfois violent, cru et sans sensualité aucune mais plutôt un côté sauvage et brut.

On y suit Jasper J. Wolf, un ado de 17 ans issu de la classe moyenne britannique. Ce dernier vit dans l'excès total, s'amusant à faire peur à sa mère en lui faisant croire qu'il appartient à un groupe nazi par exemple... Elle l'oblige à aller se soigner en consultant une psy... moments hilarants d'ailleurs.

Entre fêtes, alcool, drogue et sexe, Jasper a pourtant le rêve d'écrire un roman. . . Vous l'aurez compris, il n'y a aucune place pour les subtilités dans ce roman.

Jasper, est persuadé que son beau-père est un assassin et tente d'amasser des preuves, cependant, il est très occupé en parallèle car il voudrait coucher avec la plus jolie nana du lycée mais... en Jasper se cache tout de même un petit coeur tendre, fragile et aimant, artiste et sensible.

Perdu au milieu de tant de sentiments contradictoires, oscillant entre immaturité totale et brusques moments de réalisation de soi, Ben Brooks décrit un Jasper changeant, prêt à se transformer tel un papillon.... Non, hé ho, faudrait pas exagérer non plus. . .

Ce livre est quelques fois traversé d e beaux moments de tendresse et de franches tranches de rigolade malgré la cruauté qui en émane. Pour certains, il semblerait que l'adolescence n'ait pas uniquement rimé avec acné et haine des parents, pour certains, il semblerait qu'à l'adolescence tout se joue.

Néanmoins je lui préfère "La Ballade d'Hester Day" de Mercedes Helnwein dans la même collection. . .

J'ai plutôt bien aimé. Vous connaissez Ben Brooks ?