Editeur : J’ai Lu
Genre : Bit-lit, Urban Fantasy
Parution : 2011
Pages : 473
Nouvelle-Angleterre, Burlington… Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des Etats-Unis, bref, un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu’il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs que nulle part ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le genre de renseignements fournis par l’office de tourisme. Maudit soit-il…
Bon c’est officiel, je crois que la bit-lit ce n’est plus pour moi ! Pourtant c’est un genre que j’aimais énormément il y a quelques années, mais après avoir lu plusieurs séries excellentes je crois que j’en ai fais le tour. Rebecca Kean me tentait car c’est une saga française et la dernière du genre que j’avais pu lire je l’avais vraiment détesté (coucou Felicity Atcock). J’ai voulu redonner sa chance à la bit-lit française mais c’est raté.
Ma chronique ne va pas entrer dans les détails car je ne suis même pas venue à bout de ce premier tome tant je me suis ennuyée. Au final je ne dirais pas que ce premier tome de Rebecca Kean est complètement mauvais, mais il n’apporte aucune originalité au genre. On retrouve toujours les mêmes personnages d’une saga à l’autre : une héroïne tête brulée et terriblement beeeeelle, un vampire sexy aussi ténébreux que taquin, l’homme loup-garou testostéroné à souhait et performant au lit, la copine rigolote un peu râleuse mais en qui on a confiance. Et bien évidemment, une foule de prétendants pour notre héroïne au physique de déesse et à la crinière indomptable.
Bref, ce sont des personnages que je ne supporte plus dans la littérature. Et j’en ai plus qu’assez de ces héroïnes belles et sans défaut qui deviennent le centre du monde alors qu’elles ne font rien pour. Impossible de m’attacher à Rebecca du coup car je ne lui trouve rien de spécial et au final je la trouve assez peu réaliste. Puis parlons-en des descriptions que notre héroïne fait des autre femmes qu’elle n’apprécie pas : la blonde devient une « blondasse », la fille enrobée devient « le gros cul flasque », le couple d’humains terrorisé par ses menaces sont qualifiés d’ « esprits faibles ». Bref, quiconque n’a pas un physique de mannequin (car tous les personnages principaux sont des canons dans cette série) est affublé d’un sympathique petit surnom.
L’histoire ne m’a pas du tout captivée avec son enquête policière assez mal écrite et mal amenée. L’autrice essaie de mélanger plusieurs enquêtes en une seule et on se perd avec tous ces noms de personnages pour lesquels on ne se sent pas du tout concerné. Je me suis vraiment ennuyée et l’histoire m’importait peu. Je pensais que le fait que l’héroïne était maman allait donner de l’originalité à ce roman mais pas du tout. C’est très peu développé et Rebecca se contente de faire garder sa fille tous les soirs afin de ne pas avoir à s’en occuper.
Déception pour ce premier tome de Rebecca Kean, une saga dont pas mal de lectrices vantent les mérites. Pour le coup je ne comprends pas du tout ! Il y a tellement meilleur en bit-lit et urban fantasy… Ce qui est sur, c’est que je ne continuerais pas les aventures de Rebecca. Cela s’arrête ici pour moi.