Chihiro et ses parents, en route pour leur nouvelle maison, s'égarent au détour d'un chemin. Les voilà bientôt face à un long tunnel, qui débouche sur un étrange pays, apparemment désert... Inquiète, Chihiro voudrait faire demi-tour, mais ses parents, curieux, commencent à explorer les lieux. Découvrant soudain un étal de mets succulents, ils ne résistent pas à la tentation et dévorent tout ce qui leur tombe sous la dent. C'est alors que Chihiro s'aperçoit avec horreur que son père et sa mère ont été changés en... cochons ! Quel est donc cet endroit magique et maléfique ? Comment faire pour rompre le mauvais sort et délivrer ses parents ?...
Pourquoi ce livre ? J'avais bien aimé le film, sans que ce soit mon favori des Ghibli, alors j'avais envie de découvrir ce livre sur un autre support.
Le Voyage de Chihiro retrace les aventures de… je vous le donne en mille, Chihiro ! Jeune enfant obligée de suivre ses parents en plein déménagement, ils découvrent ensemble une fête foraine abandonnée. Hormis un restaurant, qui sert toujours à manger. S'ensuit alors de folles aventures dans le merveilleux et la poésie de l'auteur.
Une chose est sûre, j'ai été déçue en découvrant que c'était les images du film. Je m'attendais à des dessins inédits et une autre ambiance, de nouveaux traits pour susciter plus d'émotions à l'écrit. Car le film est beau et dégage une sensibilité sûre.
En dehors de cette déconvenue, j'ai adoré me replonger dans cette histoire. Certains moment sont drôle, d'autres graves, l'auteur alterne les tons et le rythme de sorte qu'il n'y en a jamais trop ou pas assez.
Mon personnage préféré restera Haku, car il me paraît être le plus complexe de tous, à la fois avenant et sombre, mystérieux. Chihiro m'emporte un peu moins, niaise qu'elle est, pourtant elle sait faire preuve de courage et de détermination. Enfin, j'aime beaucoup la gentille Zediba (bon le nom est approximatif), qui vient adoucir la cruauté de ce monde avec des paroles réconfortantes.
Une belle histoire, je ne le nie pas, mais j'aurai voulu d'autres dessins, si bien que là je suis restée sur ma faim, malgré la beauté du conte. De plus, l'émotion a eu plus de mal à m'atteindre si bien que, une fois n'est pas coutume, je conseille vraiment de regarder et non lire !
14/20