La fabrique de poupées de Elizabeth MacNeal

Par Mrs Turner @mrsturner6259

Éditeur : Presses de la Cité
Pages : 364 pages
Parution : 3 Octobre 2019
Tome : 01/01
Format: Broché
Genre: Historique, Thriller

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L’histoire:

La liberté est une chose précieuse

Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession…

Campée dans un Londres à la Dickens, La Fabrique de poupées met en scène la détermination d’une femme à s’affranchir de sa condition. C’est aussi un conte cruel, raffiné et résolument moderne, au suspense maîtrisé, qui explore avec une précision chirurgicale les frontières entre l’amour, le désir et la possession.

Mon avis:

Merci aux éditions Presses de la cité pour cette lecture.

Ce n’est pas du tout le genre de lecture que j’ai l’habitude de lire, mais il est des fois intéressant de sortir de sa zone de confort, pour faire des découvertes. Ce qui m’a rendu curieuse de lire ce roman, c’est que je me retrouve tout de même dans une ambiance qui me fascine. On se retrouve ainsi plongé à la fin du XIXe siècle à Londres, en plein préparatif de l’exposition universelle. On fait la connaissance d’Iris, une jeune femme de vingt-et-un ans, qui travaille dans un atelier de confection de poupées, avec sa sœur Rose. On suit également Silas, un taxidermiste, à la recherche d’une pièce spéciale pour présenter à l’exposition.

Avec ce roman, on se retrouve propulsé dans une ambiance gothique, et un Londres à la Dickens. Pour un premier roman, l’auteure s’est très bien documentée, on s’imagine sans problème d’être dans cette Angleterre victorienne. L’intrigue est très fluide et prenante. Les personnages sont aussi très intéressants et attachants. Notre héroïne est particulièrement courageuse et déterminée. Un personnage fort qui ne cesse d’évoluer. Les autres personnages sont tout aussi passionnants, comme Silas le psychopathe qui peut nous faire hérisser les poils, ou le petit Albie particulièrement émouvant.

Petite note supplémentaire pour la couverture qui est vraiment sublime.