LES CHRONIQUES DE GRIMNOIR, Trilogie de Larry Correia

LES CHRONIQUES DE GRIMNOIR, Trilogie de Larry Correia
États-Unis, début des années 1930. Les dirigeables sillonnent le ciel, Berlin est peuplée de zombies et la magie, apparue depuis près d’un siècle, a changé la donne. Le grand public hésite entre admiration et haine des « actifs », ces gens qui se téléportent, lisent dans les esprits, modifient la gravité, contrôlent les animaux, guérissent par imposition des mains…
Deux organisations de magiques se livrent une guerre souterraine acharnée : l’Imperium et son maître le « président », qui tiennent le Japon, et le Grimnoir, société secrète de résistants aux intentions louables mais aux méthodes discutables.
Jake Sullivan, lui, vétéran de la Grande Guerre au passé de truand, ne doit la liberté qu’à son serment de mettre ses pouvoirs au service du FBI chaque fois qu’une enquête implique des « actifs » criminels. Il sera bientôt confronté aux véritables enjeux géopolitiques d’un monde au bord de l’enfer et de la destruction ; il lui faudra choisir son camp.



MON AVIS : Nous voici dans l’Amérique des années 30 avec ses gangsters, ses détectives en imper, sa corruption. Je dois dire que c’est une période que j’apprécie dans les romans, surement une réminiscence des Raymond Chandler que j’avais lus plus jeune. Si l’on ajoute à cela une sorte de magie, tout du moins de par son origine, car j’associerai plus ces facultés magiques à des sortes de super-pouvoirs, je dois dire que cela a éveillé ma curiosité.

Si vous êtes amateur de X-Men ou autres séries/films de super-héros, ces livres devraient vous ravir. La différence notable est qu’ici les pouvoirs ne sont pas uniques, plusieurs personnes possèdent le même car, finalement la variété proposée n’est pas infinie. Le fait que la trame se déroule dans les années 30 apporte son petit lot d’originalité, d’autant plus que des personnalités réelles interviennent (Hoover, Roosevelt). Les personnages sont attachants et évoluent bien au fil des différents tomes. J’ai, cependant, été un peu moins convaincu par le dernier tome dans lequel « l’ennemi » n’était pas à la hauteur du « président » apparu dans les précédents opus.

Bonne trilogie qui nous apporte une originalité quant à l’association Amérique des années 30/magie et nous offre un bon moment de lecture sans toutefois nous transcender.


MA NOTE : 7.5/10