Les Écorchés 3 – Ravage – Tillie Cole

Par Ninie W. @ninie067

Titre : Ravage

Auteur : Tillie Cole

Série : Les Écorchés Tome 3

Genres : Romance

Éditeur : Éditions Milady

Collection : New Adult

Publication: Le 21 Février 2018

Édition: Numérique

Pages : 438 pages

Prix : 16,90€

Rating :

Résumé du livre :

" Je serrai les dents pour me retenir de hurler. Je me cambrai et raidis les doigts et les orteils, mais sans jamais quitter des yeux l'homme qui se tenait devant moi. L'homme qui était revenu aujourd'hui, avec ses yeux bleus et perçants qui remplaçaient les pupilles noires et dilatées de la veille. Ils étaient d'une beauté trompeuse chez un homme aussi cruel. "

Dans son enfance, Zoya Kostava a échappé de peu à l'assaut qui a tué toute sa famille. Désormais âgée de vingt-cinq ans, elle vit cachée de tous jusqu'au jour où elle apprend que son frère a survécu lui aussi... et qu'il habite chez leur pire ennemi, le parrain de la Bratva russe. Zoya risque sa sécurité et son anonymat pour retrouver son frère, mais elle se fait capturer par un homme aussi beau que brutal qui la captive et la terrorise. En lui, elle devine une âme aussi perdue que la sienne. Parviendront-ils à se sauver mutuellement... et à survivre aux guerres de clans?

La rencontre de Roméo et Juliette et du Parrain.

Votre avis :

Déjà le troisième tome de cette série toujours aussi addictive, violente mais aussi rédemptrice et romantique... et je l'adore toujours autant, tout comme le style et la plume accrocheuse et réaliste de Tillie Cole.

Dans Ravage, nous sommes toujours plongés dans l'univers mafieux new-yorkais et l'enfer des goulags géorgiens, qui dans ce tome-ci sont mis plus en avant et l'ambiance sombre et malsaine y est bien détaillée car la majeure partie de l'histoire s'y déroule.

Enlevée alors qu'elle souhaitait revoir son frère, qu'elle avait cru toujours mort, Zoya Kostava se retrouve séquestrée et torturée dans l'une des antichambres de l'enfer géorgien des Azriani.

Ces mêmes géorgiens qui ont fait vivre, même subir, la violence et la mort au quotidien durant leurs enfermements, à Luka et Zaal, les héros des précédents tomes.

Son bourreau et tortionnaire se nomme 194, encore un jeune homme qui a été conditionné pour tuer et rien d'autre, et qui avait pour mission de capturer mort ou vif Zaal Kostava, ou de se rapprocher de quelqu'un pouvant l'y mener.

Dénué d'émotions et de sentiments, après tout la drogue injectée dans son corps le rend si malléable, 194 a réussi une partie de son job en capturant la sœur cadette de Zaal, mieux connu sous le matricule 221.

194 doit tout faire de ce qu'exige sa maîtresse car elle a un atout majeur, elle retient prisonnière la petite sœur de ce monstre assassin et défiguré.

Mais quand sa propre captive lui rend un peu de son humanité, 194, qui se nomme Valentin, et qui surtout arrive à combattre les effets de la drogue dans son corps, paraît sous un autre jour et commence à redéfinir qui il est et ce qu'il veut faire réellement.

Aidé par son petit chaton, comme il la nomme si bien, mais également de Luka et Zaal avec l'appui de la Bratva, les voilà en mode vengeance et destruction pour la survie de sa sœur, victime elle aussi d'une drogue qui la rend sexuellement dépendante...

Reste à savoir si Valentin va atteindre son but...

Et une fois de plus, c'est un coup de cœur pour ce nouveau tome. Merci Tillie, devenue depuis l'une des mes auteures de romance sombre préférée.

Extrait :

" Sans un mot, je la pris par la taille et l'attirai contre moi. Elle avait un bras de chaque côté de ma tête et nous restâmes dans cette position un long moment, l'un contre l'autre.

C'était notre adieu.

Je cherchais désespérément une solution, mais je savais que toute résistance de ma part signerait l'arrêt de mort de Zoya et condamnerait Inessa à une existence misérable entre les mains du maître. Mais si je ne faisais rien, ma maîtresse la droguerait et doublerait mon malheur en me forçant à regarder non seulement ma sœur, mais également l'amour de ma vie se faire violer par ses gardes pervers.

-Je repense à une phrase que ma mère me répétait souvent, Valentin, me dit-elle alors.

Je me rendis compte que je la serrais de plus en plus fort contre moi. Elle passe ses petites mains sur mon crâne rasé et balafré, puis l'embrassa.

- " Change les choses que tu peux contrôler et laisse les autres filer. "

Ces mots me firent monter les larmes aux yeux.

-Zoya, commençai-je, la gorge brûlante.

Mais je ne trouvai rien d'autre à lui dire.

Elle se redressa et posa ses mains chaudes sur mes joues. Je la regardai dans les yeux.

-La situation est sans espoir, je le sais. (Elle soupira et je vis qu'elle essayait d'être forte, mais le tremblement de ses lèvres trahissait sa peur.) Il m'a fallu longtemps pour l'admettre, mais je sais désormais que je suis née pour une existence de violence. C'est un destin auquel nous ne pouvons échapper ni l'un ni l'autre. Ce qui doit arriver arrivera. C'est notre vie... "

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