« Les chiens ont des maîtres, les chats ont du personnel. »
Kuen Shan Kwong est chinoise mais elle vit au Pays de Galles avec son mari anglais. Elle évoque donc ici ses origines, son enfance, ses parents, ses frères et sœurs, et la relation qu’elle entretient ou a entretenue avec eux. Kwong Kuen Shan parle aussi du comportement des autres face à quelqu’un qui vient d’un autre pays. Elle évoque son travail d’artiste, ses voyages, ses amis. Toujours près d’elle, peu importe les circonstances, les événements, tristes ou légers, ses chats. Ses chats auxquels elle parle et qui lui répondent. Ses chats qu’elle nourrit, protège, cajole et qui en font tellement plus pour elle juste par leur présence. Les chats qui ont une telle force de résilience qu’ils sont de vrais exemples pour l’homme. Les chats, les sages, qui l’ont rendue « plus calme, plus gentille, compréhensive et plus ouverte aux autres ».
« Si le moment présent est très important, il faut aussi savoir se rappeler le passé, qui fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. »
Les mots de Kwong Kuen Shan sont simples, vrais, honnêtes et font du bien. Le lecteur commence par s’interroger sur le rapport qu’il entretient lui-même avec les animaux. Il apprécie cet angle pour explorer qui il est et son existence. Il navigue ensuite vers les courbes de celle-ci, vers ses habitudes et ce qui le rend profondément heureux. Il apprécie ces pages riches de citations, de poèmes chinois, d’aquarelles, d’anecdotes. Le tout est à la fois tranquille et très vivant. Kwong Kuen Shan est dotée d’une force tranquille, d’une paix intérieure avec lesquelles il est agréable d’être en contact. Elles sont très inspirantes. Soudainement, les chats de la maison aussi !
Présentation de l’éditeur :
On la connaissait peintre : ses recueils d’aquarelles félines, du Chat zen aux Quatre saisons du chat, agrémentées de pensées issues de la sagesse orientale, ont fait le tour du monde. On l’a découverte écrivaine grâce à un texte touchant, Le chat qui m’aimait, mettent en scène Healey, le chat qui lui a fait aimer les chats. Kuen-Shan dévoile dans ce récit combien les chats, dans leur grande sagesse, l’ont aidée dans sa vie de femme et de créatrice. Illustré d’aquarelles originales, ce récit est une ode à ces félins, desquels nous avons chaque jour à apprendre.
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