Pour résumer:

« Horemheb contempla la Grande Épouse royale, nimbée de la lumière dorée du couchant. Une beauté presque irréelle.
– Viens, exigea-t-elle en se relevant.
Serrant très fort sa main, elle l’ emmena au bord de la terrasse.
– Que discernes-tu, mon roi ?
Dans la lumière de l’ occident se dessinaient les formes des pyramides qu’ avaient érigées les pharaons de l’ âge d’ or.
– Nos ancêtres ont bâti l’ éternité, rappela la reine, et nous devons poursuivre leur œuvre. Ce qu’ Akhénaton a tenté de détruire, consolide-le ! »

Ce que j’en pense:

Après Pharaon, Christian Jacq se penche sur l’histoire d’Horemheb, un pharaon peu connu du grand public. Le récit commence à la mort de Akhénaton et de Néfertiti. Touthankamon monte sur le trône avec pour aide précieuse le scribe Horemheb.

Le roman nous dévoile donc l’ascension de cet homme de l’ombre jusqu’à son entrée pleinement dans la lumière. J’ai donc découvert avec plaisir, un morceau de l’histoire égyptienne que je ne connaissais pas. Les rebondissements s’enchaînent et les intrigues politiques font de ce récit un récit passionnant.

Les personnages sont à la mesure de l’histoire. Horemheb emplit pleinement le roman. Il est charismatique, beau, courageux et fin stratège. Fidèle à ses convictions il trace sa route de façon humble et se présente comme un pharaon juste et bon.  J’ai vraiment apprécié découvrir ce personnage.

Contrairement à son précédent roman, Christian Jacq a vraiment romancé son histoire. Je n’ai pas eu l’impression de lire une juxtaposition de faits historiques. J’ai là aussi retrouvé avec plaisir le style de l’auteur que j’apprécie tant. La présence permanente de la magie et des croyances égyptiennes confèrent une atmosphère spéciale au roman qui m’a littéralement transportée.

Bref:

J’ai ressenti beaucoup de plaisir à lire ce roman.

Si je devais le noter:

Merci qui?

Un grand merci à XO Éditions pour leur confiance.