La maison de cendres

La maison de cendres

XXIe siècle.
Quand il entend des voix au milieu d’une étrange clairière, Curtis doit affronter sa plus grande peur : aurait-il hérité de la maladie mentale de son père ? Dans sa quête pour trouver une réponse, il découvre l’histoire de Gravenhearst, un manoir labyrinthique, mystérieusement réduit en cendres en 1894. Parmi les rares articles mentionnant l’incendie, Curtis tombe sur la photo de Mila, une habitante des lieux. Fasciné par ce portrait, il le dérobe.
XIXe siècle.
Mila doit mener ses propres combats quand sa mère disparaît inexplicablement, les laissant sa petite soeur et elle sous la tutelle de leur cruel beau-père. Luttant de toutes ses forces, Mila cherche de l’aide pour s’évader de Gravenhearst, cette demeure maléfique qui dissimule bien des secrets.
Séparés par le temps, Curtis et Mila pourront-ils briser le pouvoir malfaisant qui menace de les engloutir dans le néant ?

⋅ Publié le 16 octobre
⋅ Fantastique

2.5/5

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en commençant cette lecture, mais le résumé m’a bien plu alors j’ai rapidement sauté le pas dès que je l’ai reçu. Et pour le coup, il y a du bon mais aussi du moins bon.

Dès les premiers chapitres, j’étais assez confuse sur ce que je lisais : on entre directement dans le vif du sujet sans trop d’explications, les scènes sont décrites d’une manière un peu bizarre et l’ensemble n’avait pas trop de sens à mes yeux. Pour autant ce sentiment s’est arrangé par la suite, mais je n’ai jamais vraiment réussi à m’imprégner de cette histoire à l’ambiance particulière, qui force parfois trop. Alors oui, on parle de maison hantée mais je n’ai pas eu ce frisson qui était largement attendu vu l’histoire. Par contre ce que j’ai eu, c’est une fin complètement perchée avec des éléments qui n’avaient aucun sens et des scènes complètement irréalistes. C’est dommage parce qu’on est sur un récit qui se termine dans un gros fouillis qui a mes yeux rend finalement cette histoire sans grand intérêt.
(Je vais pas en parler en long en large et en travers, mais il y a un insta love qui m’a hérissé le poil tellement il n’est pas crédible, mais bon. Vu le reste, c’est pas ce qui m’a le plus surprise.)

Le gros problème de ce récit, ce sont les personnages. Ils sont tellement peu développés et construits que c’est tout simplement impossible de les trouver intéressants ou même touchants dans certaines scènes tellement j’ai eu l’impression qu’ils étaient loin de tout. Mila disjoncte très clairement pour un oui ou pour un non, l’auteur veut lui donner un côté badass et se plante complètement avec le caractère fragile qu’il lui donne et la rend surtout très faible… et Curtis, alala Curtis. Il m’a surtout agacée par ses décisions stupides et son caractère insupportable : il n’hésite pas à battre des lycéens à mort (sans se faire arrêter, sinon c’est pas drôle et y a plus d’histoire hein), et je n’arrivais juste pas à le suivre dans ses délires.

Bref je suis mitigée sur certains points, par contre il faut avouer que l’écriture est vraiment jolie.

Merci à Page Turners pour l’envoi !