De Christina Lauren
Paru le 14 novembre 2019
Chez Hugo Roman
400 pages
17€
Macy, interne en pédiatrie, prépare son mariage avec un homme plus âgé qu’elle, aisé financièrement, tout en gardant ses distances. Lorsqu’elle tombe sur Elliot – son premier et unique amour – la vie parfaite qu’elle avait construite commence à se craqueler. Jadis, Elliot était tout pour Macy. Son ami studieux et maladroit s’était transformé en l’homme auquel elle ouvrirait son coeur après le décès de sa mère… avant qu’il ne le brise le soir-même où il lui déclarait son amour. Dix ans après leur rupture, le hasard réunit deux amours de jeunesse séparés pour de mystérieuses raisons. Combien de temps faudra-t-il aux deux héros pour découvrir ce qui a provoqué leur rupture ? Ce qui a mal tourné ? Le véritable amour ne disparaît jamais totalement des coeurs. Un récit entre passé et présent, le lecteur ignore jusqu’à la toute fin de l’ouvrage, jusqu’au dénouement final, ce qu’a fait Elliot, ce qui a mal tourné. Elliot parviendra-t- il à percer le secret des dix années de silence de Macy et à se dépasser lui-même, pour la convaincre que l’amour absolu existe…
Christina Lauren est récemment devenu mon duo d’autrices chouchou. J’ai trouvé leurs romans précédents (presque tous) extrêmement bien réalisés et avec le juste équilibre entre humour et émotion. Love and other words n’a pas fait exception.
Love and other words, c’est un monde de douceur et de douleur, entremêlés pour nous donner la plus émouvante des lectures. L’histoire actuelle est entrecoupée de chapitres « flashbacks », de quinze à onze ans plus tôt environ. Ces chapitres nous permettent de découvrir Macy après la mort de sa mère, et surtout le début de son amitié, et de son histoire avec Elliott, son voisin de sa maison de campagne. Rapidement, on comprend qu’Elliott était tout pour Macy. Elle attendait avec impatience le week-end, pour le revoir, et a longtemps, très longtemps refusé de mettre en danger leur amitié, même si elle ne pouvait pas concevoir de sortir avec quelqu’un d’autre. Ce qui est très difficile à accepter pour Macy, c’est qu’en dehors des week-ends qu’ils passent ensemble, Elliott a une vie de son côté, des amis qu’il voit quand elle n’attend qu’une chose : le revoir.
Tous ces flashbacks nous rapprochent du moment, « onze ans plus tôt », qui les a séparés. Puisqu’aujourd’hui, Macy et Elliott ne se sont pas vus depuis onze ans, quand Macy a purement et simplement coupé les ponts, pour une raison qu’on ignore. Macy en veut à Elliott, Elliott en veut à Macy, ils ont tous les deux beaucoup souffert, et le lecteur ne sait absolument pas pourquoi. On attend la révélation finale avec beaucoup d’impatience, tout en savourant ces chapitres où tout se passe encore bien.
Dans les chapitres présents, Macy est fiancée et travaille comme interne au service pédiatrique de l’hôpital. Elle ne compte pas ses heures et n’est pas très attachée à son fiancé, Sean, ce qui nous fait nous demander pourquoi elle était avec dans un premier temps. Onze ans après avoir quitté la ville qui les avait réunis sans se retourner, Macy croise Elliott dans un café, et sa vie bascule à nouveau. Elliott, c’était son meilleur ami, son premier amour, son « tout ». Leur alchimie est évidente, autant dans les chapitres flashbacks que présents. Christina Lauren est très forte, puisqu’on ressent leur amitié, leur amour et tout ce qui les rapproche de manière exponentielle, comme si on y était.
J’ai tout simplement adoré Love and other words. C’est une bulle d’amour, une immersion dans deux familles qu’on aimerait rejoindre. J’ai ri, j’ai été émue, je me suis beaucoup investie émotionnellement dans cette lecture, bien plus que je ne le fais d’habitude. Je n’hésiterai pas à conseiller Love and other words, qui ne m’a pas donné l’impression de relire pour la millième fois la même histoire – ce qui est de plus en plus rare en romance, je trouve.
☆☆☆☆☆
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