Titre : Love and other words
Auteur : Christina Lauren
Edition : Hugo New Romance
Genre : Romance
Pages : 400 pages
Parution : Novembre 2019
Macy, interne en pédiatrie, prépare son mariage avec un homme plus âgé qu’elle, aisé financièrement, tout en gardant ses distances. Lorsqu’elle tombe sur Elliot – son premier et unique amour – la vie parfaite qu’elle avait construite commence à se craqueler. Jadis, Elliot était tout pour Macy. Son ami studieux et maladroit s’était transformé en l’homme auquel elle ouvrirait son cœur après le décès de sa mère… avant qu’il ne le brise le soir-même où il lui déclarait son amour. Dix ans après leur rupture, le hasard réunit deux amours de jeunesse séparés pour de mystérieuses raisons. Combien de temps faudra-t-il aux deux héros pour découvrir ce qui a provoqué leur rupture ? Ce qui a mal tourné ? Le véritable amour ne disparaît jamais totalement des cœurs. Un récit entre passé et présent, le lecteur ignore jusqu’à la toute fin de l’ouvrage, jusqu’au dénouement final, ce qu’a fait Elliot, ce qui a mal tourné. Elliot parviendra-t- il à percer le secret des dix années de silence de Macy et à se dépasser lui-même, pour la convaincre que l’amour absolu existe…
Le résumé de ce livre m’a tout de suite plus, et je ne suis absolument pas déçue.
Dans ce livre, nous suivons Macy, dans deux parties de sa vie, maintenant, interne en médecine, fiancée à Sean. Et son passé, son adolescence, grâce à des flash-backs.
La vie (presque) parfaite qu’elle mène va être bouleversée par le retour de son premier amour : Elliot, qu’elle n’a pas vu depuis onze ans…
Les autres vivent des ruptures. Ce que nous avons vécu ressemblait à une déchirure.
Macy et Eliott se sont rencontré quand Macy et son père ont visité une maison secondaire. En faisant le tour de la maison, Macy à découvert Eliott en train de lire dans son futur dressing. À partir de là, ils ne se sont plus jamais quittés.
Adolescents, ils étaient tout l’un pour l’autre, Macy rentrait dans l’adolescence sans sa maman, qui est décédée quand elle avait 10 ans. Son père n’étant pas un grand bavard, elle trouve un confident en la personne d’Elliot, le voisin binoclard passionné de lecture.
Mais les deux adolescents entament alors une relation un peu complexe, perdue entre amitié et amour. Ils se découvrent et en même temps, découvre l’amour.
Ce livre est encore plus beau que ce à quoi je m’attendais (et pourtant, je savais que j’allais aimer). Nous suivons toujours le point de vue de Macy, que ce soit dans le présent ou dans le passé (même si j’avoue, j’aurais aimé être un peu dans la tête d’Elliot). Les chapitres s’alternent toujours de la même façon, un au présent, suivis d’un au passé.
Les deux héros sont vraiment très bien construits. Macy est devenue une femme forte, malgré tout ce qu’elle a traversée. On voit qu’elle est assez solitaire, elle ne fait pas confiance aux autres, et se renferme dans sa coquille. Mais on voit aussi tout l’amour qu’elle porte à Eliott, grâce à lui, elle va sortir de sa coquille et se poser les vraies questions.
Eliott, lui, c’est l’ami et l’amour idéal, calme, patient, à l’écoute et surtout d’une honnêteté déconcertante. Il n’a pas de filtre, que ce soit en bien ou en mal, il dit tout ce qui lui passe par la tête. Son amour inconditionnel pour Macy m’a également beaucoup touché. Et puis ce que j’ai aimé aussi chez Eliott, c’est sa famille, on a vraiment envie d’en faire partie.
Ce livre est donc une histoire de premier amour, d’amitié qui se transforme tout doucement en amour, et ça je dis ouiiiii (j‘aime beaucoup quand les meilleurs amis deviennent un couple pas vous ? ;) ).
L’expression « petit ami » n’ a rien à voir avec la réalité. Elliot est bien plus que mon petit ami, il et tout mon monde.
Mais au-delà de ça, ce livre aborde un thème assez dure, le deuil, surtout quand on est enfant ou adolescent, c’est ce que traversent Macy et son père, la perte d’un parent ou de l’amour de sa vie…
Ce que j’ai aussi beaucoup aimé, c’est l’adolescence, je trouve ce thème vraiment bien développé dans le livre (j’ai d’ailleurs presque préféré les parties du passé). On suit vraiment l’évolution de Macy, que ce soit dans le deuil après le décès de sa mère, mais aussi sa vie au lycée, ses amis qui ne savent pas comment lui parler. C’est la période où l’on change le plus. Au départ, Macy n’est pas du tout intéressée par les garçons et au fur et à mesure, on va voir qu’elle commence à s’intéresser à Eliott et se poser des questions sur la sexualité. J’ai vraiment trouvé ces passages supers intéressants, c’est doux, progressif…
En plus des beaux messages de ce livre, une question persiste du début à la fin : que s’est-il passé pour que Macy coupe les ponts avec Eliott, et dans cette histoire il y a beaucoup de secrets finalement… Et cette question nous tiens en haleine presque jusqu’au bout de la lecture.
Comme vous l’aurez compris après cette longue (un peu trop d’ailleurs) chronique. Ce livre est pour moi un coup de cœur. Une histoire de premier amour qui ne pouvait que me plaire, le thème du deuil et de l’adolescence, avec en prime de l’amour à revendre. Je valide totalement cette lecture, lisez-le, et prenez la boîte de mouchoir avec vous