Kevin Powers. (c) Hannah Assouline - Ed Delcourt.
Kevin Powers est né le 11 juin 1980 à Richmond, en Virginie. A dix-sept ans, il s'est engagé dans l'armée et a combattu en Irak en 2004 et 2005. À son retour, il obtient une bourse d'études en poésie à l'Université d'Austin, au Texas. Il a été révélé aux États-Unis en 2012 par son premier roman, "Yellow Birds" (Stock, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle et Philippe Aronson, 2013, Livre de poche, 2014), sur la guerre d'Irak, avec lequel il a été finaliste du National Book Award. Ce qui frappe dans l'œuvre de ce nouvel écrivain, c'est la continuité dans son propos. Il dit et répète que la guerre brise les hommes, qu'elle les transforme en zombies, en machines à tuer, qu'elle fait ressortir le pire en eux. Que malgré cela, quand elle s'achève, il faut continuer d'avancer, même avec la tête farcie d'images, de souvenirs horribles, qu'il faut continuer d'avancer pour laisser une trace. Laquelle? C'est toute la question.
Le jury du prix se compose de neuf membres comprenant trois critiques littéraires, Philippe Chevilley (Les Échos), Bruno Corty (Le Figaro), Oriane Jeancourt (Transfuge), trois éditeurs, Alice Déon (La Table ronde), Francis Geffard (Albin Michel), Emmanuelle Heurtebize (Delcourt Littérature) et trois libraires, Sylvie Loricquer (L'Attrape-Cœurs, Paris), Jean-Christophe Millois (Librairie de Paris) et Pascal Thuot (Millepages, Vincennes).
Pour lire le début de "L'écho du temps", c'est ici.