Cendres, de Johanna Marines

Hello les Cocos !

Vous savez quoi ? Durant ces deux dernières semaines, je me suis rendue compte d’une évidence : rien de tel qu’une panne d’internet pour retrouver son envie de lire 🙂
Et oui, pendant deux petites semaines, j’ai dû retourner à la dure vie des années 90, où les pages internet mettaient approximativement 5 min à charger, où les gifs ne prenaient pas vie, et surtout où il fallait trouver d’autres occupations. Bien sûr, il a fallu que cela tombe pendant mon exil à 300km de chez moi, alors que je vivais dans un 13m² et sans amis autour de moi. J’aime les défis voyez-vous !
Mais bien heureusement, j’avais pensé à mettre trois livres dans ma valise. Un vrai coup de génie qui m’a permis de faire renaître mon envie de lecture et de faire également de belles découvertes. 

Cendres, de Johanna Marines

Ma tête lorsque j’essayais de charger une page internet

Et aujourd’hui, j’avais envie de vous partager l’une de ces découvertes. Il s’agit d’un livre que j’avais repéré un peu plus tôt dans l’année. J’avais été attirée par sa couverture (comme toujours me direz-vous), et je suis partie à l’aventure dans un Londres ravagé par la pollution, et la perversion. Prêt à y plonger également ? 

Cendres, de Johanna Marines

Entourée par des dizaines de nouveautés sur une table de livres Young Adult, Cendres avait su attirer mon oeil par son esthétisme travaillé et l’ambiance steampunk qui s’échappait de sa couverture. Mais ce qui m’a vraiment attirée, c’est le fait que je ne connaissais pas du tout son éditeur : Snag. Ce fait a titillé ma curiosité. J’aime découvrir de nouvelles choses, et j’avoue que j’avais envie de changer des dystopies qui pullulaient sur la même table. Seul bémol, le tarif. Je n’ai pas l’habitude de payer 18€ pour un roman. Mais pour soutenir les petites maisons d’édition, je dis au diable l’avarie. Bon, mon banquier, lui, a un autre avis sur le sujet, mais chut. Mon choix était fait, et je n’ai franchement pas eu à le regretter. 

Résumé de l’éditeur :

« Londres, East-End, 1888, ère industrielle. 

C’est dans ce quartier malfamé que vivent Nathaniel et sa sœur de rue, Luna. Lui, sillonne les rues à la tombée de La nuit. Elle, est une voleuse hors pair. Mais un soir, lors d’une énième tournée, le jeune homme fait une macabre découverte. 

Des rues sombres de la capitale en passant par un manoir victorien luxueux … De soirées mondaines où le diamant est roi aux tavernes miteuses où l’opium circule dans les veines …

Prenez garde, personne ne sort indemne d’un tel voyage. « 

Cendres, de Johanna Marines

Si je vous ai laissé tel quel le résumé de l’éditeur, c’est parce que j’avais peur de vous donner trop de détails. Car dans ce roman, le mystère joue une part importante, que dis-je primordiale ! 
Transporté dans un Londres victorien, nous suivons donc les aventures de Nathaniel et d’une jeune femme dont je tairais l’identité, liés malgré eux par un meurtre abominable. D’indices en indices, ils vont devoir enquêter au péril de leur propre vie pour démasquer le tueur avant qu’ils ne les retrouvent. 

J’ai vraiment adoré le côté polar à la victorienne ! Et pourtant ce n’est pas mon style préféré car dans 9 cas sur 10, je découvre l’identité du tueur avant le dénouement. C’est une véritable malédiction je vous jure. Mais ici, le mystère est tellement bien ficelé qu’il faut véritablement attendre le dénouement pour connaître le fin de l’histoire. 
Je ne dirais bien sûr pas grand chose de plus sur l’intrigue, pour ne pas vous gâcher votre plaisir. A part peut-être que ce roman n’a pas froid aux yeux ! Il malmène ses personnages sans peur et le dénouement peut même en étonner plus d’un (ce fut mon cas). 

J’ai été également agréablement surprise par le style d’écriture de l’auteur qui était à la fois direct et entraînant. Il collait parfaitement à l’intrigue et à l’époque. C’est bien simple, une fois entrée dans l’intrigue, il m’a été impossible de lâcher ce livre. Je l’ai dévoré en une soirée, repoussant sans cesse l’heure de mon coucher, transportée par cette curiosité dévorante de savoir le comment et le pourquoi de cette affaire sordide. 

J’aimerai pouvoir étoffer cette chronique, débattre de ce roman des nuits durant, mais malheureusement, cela reviendrait à vous gâcher le plaisir de le lire vous même, et ce serait vraiment dommage de passer à côté. Si vous êtes fan des polars, des enquêtes mystérieuses et des ambiances steampunk, alors ce livre est un must-have qui se doit d’être présent dans votre bibiliothèque. 

De mon côté, cela a été une vraie découverte, tant de l’auteur (que je vais suivre avec attention), que de la maison d’édition (que je vais suivre également avec attention). Dis comme cela, on pourrait me prendre pour une psychopathe, mais je vous assure que mes intentions sont bienveillantes 🙂 J’ai hâte de découvrir ce que l’un et l’autre vont nous proposer dans le futur, et soyez certains que vous en entendrez encore parler sur le blog !

Et vous, connaissiez-vous ce roman, ou cette maison d’édition ? Si oui, n’hésitez pas à nous le dire en commentaires. Je sais, ma curiosité me perdra. 

Bonne lecture les Cocos !