Auteur: Stéphanie Garber
Edition: Bayard
Genre: Fantasy, young-adult
Parution: 2017
Pages: 475
Description: Plongées dans un quotidien lugubre, Scarlett et sa sœur Donatella rêvent de liberté. Un jour, Scarlett reçoit -après plusieurs années d’attente- des invitations pour le célèbre jeu Caraval. Arrivée là-bas elle se rend compte que sa mission va être de retrouver sa sœur qui a été kidnappée. Mais entre réalité et illusion, va-t-elle réussir à rejoindre Donatella avant qu’il ne soit trop tard ? Quels secrets peut bien cacher Caraval ?
C’est dans un état un peu particulier que je me trouve alors que je viens de finir Caraval. Ce que je peux dire dans un premier temps, c’est que ce roman nous fait passer par toute une palette d’émotions : joie, peur, stress, chagrin, méfiance, surprise… Les émotions sont d’ailleurs traitées d’une manière tout à fait originale dans l’écriture de Stephanie Graber. En effet, les sentiments sont souvent accompagnés de métaphores colorées, comme « une gêne aux couleurs des fruits rouges ».
Caraval nous plonge dans un univers très particulier qui m’a un tout petit peu fait penser à Alice aux Pays des merveilles dans le mesure où l’univers était coloré et farfelu, empli d’une magie que l’on a du mal à appréhender. Bien que l’on soit prévenu que tout n’est qu’un jeu, c’est impossible de ne pas se laisser prendre au piège. La part de vérité est très difficile à percevoir avant de connaître la solution.
L’auteure arrive très facilement à créer un véritable dynamisme dans son écriture. Le roman se lit très facilement et surtout à une rapidité déconcertante, il est d’ailleurs très difficile de le lâcher. Tout cela pour dire que des 475 pages que compte Caraval, pas une fois je ne me suis ennuyée. J’ai toujours essayé de chercher les solutions aux indices et même tenté de faire des conjectures quant à l’identité de Légende, le Maître de Caraval. Il y a un bon équilibre entre notre réflexion et notre lâcher prise pour vivre l’aventure aux côtés de Scarlett et de Julian.
D’ailleurs, prenons le temps de parler de ces deux personnages. Au début, Scarlett m’a un tantinet agacée car je la trouvais beaucoup trop têtue par rapport au fait qu’elle voulait retrouver sa sœur puis retourner se marier avec un inconnu. On a envie qu’elle nous entende à travers les pages quand on lui crit « Tu ne dois pas retourner sur Trisda pour te marier, quand le comprendras-tu ? ». Mais j’ai tout de même réussi à m’attacher à cette jeune fille au fur et à mesure. Et bien sûr il y a eu Julian… le typique mauvais garçon auquel on veut tout de même croire à fond ! Sexy, séducteur, espiègle : il a tout pour nous charmer. Et le meilleur dans tout ça c’est que pendant très longtemps (quasiment jusqu’à la fin) nous tombons sous son charme alors même que nous ne savons même pas s’il est digne de confiance ! C’est très paradoxal mais c’est vraiment un des points qui m’a complètement séduite autant du point de vue du personnage que de l’histoire dans son ensemble.
Au fur et à mesure de ma lecture, c’est donc un coup de cœur qui s’est construit car, bien que l’avertissement nous soit donné plusieurs fois, je me suis totalement laissée prendre au jeu. J’ai pleuré, ri, réfléchi et au final j’ai passé un excellent moment. Il n’en sera que plus difficile d’attendre la suite de cette histoire onirique que je vous conseille de découvrir sans plus tarder.
Note 10/10
coup de coeur
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