Pour résumer:
L’univers de Damien bascule le jour où il apprend, d’une part, que les Américains ont élu Donald Trump à la tête des États-Unis et, d’autre part, que sa mère envisage de refaire sa vie avec un psy qui anime une émission de radio destinée aux adolescents.
Entouré de ses amis proches, des lycéens connectés en permanence, il va tout faire pour tenter de discréditer le psy aux yeux de sa mère… jusqu’à commettre l’acte de trop et frôler la folie à son tour.
Ce que j’en pense:
L’univers de Damien bascule au moment où sa mère se met en couple avec un psy star de la radio. Il faut l’avouer, la pilule a du mal à passer, seulement un an après la mort de son père, sa mère se recase avec ce mec imbuvable.
Le roman suit donc Damien dans son travail de deuil et son acceptation de cette nouvelle relation. Et au niveau acceptation, cela coince. Damien ne manque pas d’imagination pour pourrir la vie de son nouveau beau-père: pneu crevé, affiche taguée, jusqu’au geste de trop, celui qui le fera complètement basculé.
Au détour d’un ou deux chapitres, le lecteur découvre également le professeur Gallois. Ce dernier ne se remet pas de l’élection de Donald Trump. Travaillant dans un lycée privé, il est la risée de tous et est une victime des réseaux sociaux. Oui, j’avoue, je n’ai pas bien compris l’intérêt des passages le concernant, surtout que cela ne faisait avancer en rien l’intrigue. Inutile? De trop? Je ne sais vraiment pas quoi penser des interventions concernant ce personnage. Certes, il est intéressant d’un point de vue actualité mais il n’apporte aucune plus valu au roman.
L’intrigue est donc sympathique si l’on fait abstraction des passages cités ci- dessus. Damien est diabolique et son imagination débordante alimente un cercle vicieux qui le mènera à sa perte.
Les thèmes qu’aborde ce roman sont nombreux: deuil, difficultés à accepter l’autre, réseaux sociaux, Jean-Luc Luciani dissémine les sujets d’actualités qui touchent au plus près les jeunes d’aujourd’hui. L’écriture est agréable et simple. J’aime ce langage « jeune » qui donne la sensation que ce roman a été écrit par un grand adolescent. Le ton est juste.
Bref:
Je garde un souvenir en demie teinte de ma lecture.
Si je devais le noter: