L'Adopuscule #1 vient de sortir, le 1er novembre précisément. "Les oiseaux de passage", des frères Yves Ringer et Olivier Ringer (Lamiroy, 50 pages), est excellent mais semble davantage destiné à un public nettement plus jeune que celui des adolescents. Je dirais plutôt milieu d'école primaire, les 9-10 ans, même s'il peut encore se lire après.
"Les frères Ringer écrivent ensemble les scénarios de leurs longs métrages", précise l'éditeur. "Destinés à un public familial, s'adressant tant aux adolescents qu'aux adultes, leurs films ont remporté plus de 50 prix internationaux dans les festivals du monde entier, ils ont aussi reçu le “Best Children's Film Award” 2012 et 2016 décerné par l'European Children's Film Association. “Les Oiseaux de Passage” est leur première intrusion en littérature." Intrusion! 😏 On ne s'étonnera donc pas que "Les Oiseaux de passage" soit également un film, sorti en 2015, destiné au jeune public, 8 à 12 ans, et que livre et film se ressemblent.
C'est Cathy, qui fête ses dix ans au début de l'histoire, la narratrice. On va la suivre avec sa meilleur amie, Margaux, en chaise roulante, dans une aventure incroyable d'imagination et de sens pratique. La raison, le cadeau d'anniversaire de son père, un œuf fécondé qui va bien entendu éclore. Mais rien ne se passe comme prévu et les deux fillettes vont devoir ruser pour arriver à leurs fins et sauver leur petit protégé. Un périple inouï permettant d'aborder de grandes questions des grands enfants, un suspense accrocheur pour cette nouvelle pétillante qui ne dramatise rien mais montre des parents pleins de tendresse et de compréhension pour leurs rejetons, même s'il faut parfois un peu les forcer.
Une question et vingt-six réponses réalisées à l'aide des sept pièces du jeu de tangram légendées en autant de questions, chaque fois repositionnées, complétées du dessin de la lune, pour imaginer, rêver et s'amuser de ce qu'on pourrait faire avec la lune si on la décrochait.
C'est tout simple, réjouissant et fascinant aussi.
Trois exemples.