Marco Bélair-Cirino et Dave Noël sont journalistes pour Le Devoir. C'est d'ailleurs dans les pages du Devoir que l'idée d'explorer les lieux de pouvoir est née. Ils ont débuté une série d'articles à l'été 2016. Articles qui suscitaient des discussions avec les lecteurs et qui augmentaient la curiosité des deux journalistes. Ils ont décidé de poursuivre leurs recherches et de rencontrer des acteurs clés.
Je pense sincèrement que ce livre peut intéresser plus de gens que l'on pense à priori. Ce livre s'adresse aux lecteurs curieux d'en savoir plus sur les lieux de pouvoir et sur des pans d'histoire du Québec. Nul besoin d'exceller en politique pour y trouver son compte. Laissez-vous guider par Marco et Dave!Dans ce livre, vous découvrirez aussi, entre autres, pourquoi le Salon bleu est bleu (et même, de quelle nuance de bleu il s'agit), ce qu'est le lac à l'Épaule, à quel point certains meubles de patio peuvent être durables, ce qu'on trouve dans une machine distributrice de la Tribune de la presse et ce qui se déroulait dans l'actuel Drague Cabaret Club il y a quelques décennies.
Et vous aurez accès à des cartes pour vous montrer où sont ou où étaient situés les lieux de pouvoir dont il est question.
Introduction
L'édifice Honoré-Mercier : l'épicentre du pouvoir
Le " bunker " : le pouvoir fortifié
La " soucoupe volante " : un pouvoir en apesanteur
Le bureau dans la métropole : le pouvoir délocalisé
Les résidences : le pouvoir sans domicile fixe
L'édifice Price : le privilège du pouvoir
La flotte primoministérielle : le pouvoir en déplacement
Le lac à l'Épaule : le pouvoir en " bras de chemise "
Les vestiges : le pouvoir évaporé
Le Salon bleu : le théâtre du pouvoir
Le Salon rouge : le pouvoir dissous
La présidence : le pouvoir parlementaire
La Tribune de la presse : le pouvoir en observation
Les restaurants : le pouvoir à table
Séduire le pouvoir dans les clubs politiques
Le Bois-de-Coulonge : le pouvoir forcé
Le ministère des Finances : le pouvoir de l'argent
Les lieux d'un Québec indépendant : le pouvoir rêvé
Bibliographie
Extrait de la table des matières du livre Les lieux de pouvoir au Québec de marco bélair-cirino et Dave noël
Marco Bélair-Cirino et moi écoutons les explications de Dave Noël. (Vous avez manqué une causerie très intéressante!)
La solitude de l'appartement de fonction
Les sceptiques découvriront que les politiciens sont des humains qui ont des émotions, oui oui. Souvent, ils habitent seuls à Québec parce que les conjoint.e.s et les enfants ne les suivent pas nécessairement dans la Capitale Nationale.
J'ai été touchée par la solitude de Jean Charest lorsqu'il a dû déménager dans l'édifice Price.
Aussi, j'ai appris que Lucien Bouchard peut me faire rire en partageant des anecdotes.
Ouais mais Julie, c'est quoi le bunker? Et surtout, pourquoi Lucien Bouchard y résidait? Pourquoi il ne vivait pas sur la rue des Braves? Vous en saurez plus en lisant Les lieux de pouvoir au Québec!
Si le Oui l'avait remporté...
Le dernier chapitre nous ramène à la défaite référendaire de 1995. Avant qu'il y ait défaite, il y a eu de l'espoir. Espoir que le Oui l'emporte et que de nouveaux lieux de pouvoir soient nécessaires.
" Au lendemain de leur victoire électorale de 1994, sans faire de bruit, les péquistes avaient amorcé le repérage informel des bâtiments pouvant accueillir les ministères d'un Québec indépendant. La veuve de Jacques Parizeau, Lisette Lapointe, se rappelle de discussions entre le premier ministre et le maire de Québec, Jean-Paul L'Allier. " Vous savez, tout était pas mal prêt. Si le référendum était gagnant, au moment où l'indépendance se faisait, Québec devenait une capitale, la capitale d'un pays. " Le responsable du protocole de l'époque, Jacques Joli-Cœur, évoque une longue marche de repérage dans la ville intra-muros avec le nouveau chef du gouvernement. "
LES LIEUX DE POUVOIR AU QUÉBEC | MARCO BÉLAIR-CIRINO ET DAVE NOËL | ÉDITIONS DU BORÉAL
J'ai l'impression que ce livre pourrait très bien être réédité dans quelques années, ou encore, avoir une suite. Les lieux de pouvoir vont continuer d'évoluer... De plus, tout comme ils ont reçu des messages suite à la publication des articles dans Le Devoir, ils vont en recevoir suite à la publication du livre. Aussi, ils risquent d'avoir des discussions complémentaires avec ceux et celles qu'ils ont rencontré pour la rédaction de ce livre.
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