Après avoir fêté les 80 ans de Marvel Comics en ressuscitant le premier titre que l'éditeur a publié avec un numéro 1000, l'éditeur-en-chef C.B. Cebulski décide d'aller plus loin avec un numéro 1001. Fausse bonne idée ? Fausse bonne idée !
L'épisode anniversaire de Marvel avait été une très bonne surprise parce qu'il ne se reposait pas uniquement sur son casting d'auteurs et d'autrices absolument remarquable. En effet, Marvel Comics #1000 avait pour lui une forme intéressante puisque chaque page représentait une année depuis la création de la Maison des Idées nous rappelant à nos bons souvenirs. En plus de ça, Al Ewing introduisait une histoire - ou plutôt plusieurs histoires - qui tournaient autour d'un ancien artefact marvelien qu'on pensait sans grand intérêt. Ce fil rouge créait de l'engouement pour la lecture.
Ce n'est pas le cas pour ce numéro 1001. Seules la première et la dernière pages font partie de cette histoire. Al Ewing et Aco ont beau faire du très beau travail, ce n'est pas assez pour retenir notre attention.
Cet épisode est donc une anthologie avec une succession d'histoires d'une page sans aucun rapport entre les unes et les autres. Là, encore, le casting est intéressant ; on y trouve une collaboration entre Trina Robbins et Marguerite Sauvage, entre Nick Spencer et Steve Lieber, entre Fabian Nicieza et Mark Bagley pour une histoire des New Warriors, Howard Chaykin, Ann Nocenti et Kim Jacinto, Jimmy Palmiotti et Amanda Conner, Declan Shalvey, Frank Tieri et Dan Panisian dans une fausse pub hilarante, Roger Stern et Jerry Ordway...
Mais dans son ensemble les histoires ne sont pas mémorables. J'avoue qu'entre la lecture initiale et l'écriture de cette critique qui a un peu tardé, j'en avais oublié la quasi totalité.