Alex et Yann sont cousins et s’entendent à merveille. Le premier a 15 ans, n’est pas très bon élève et n’a pas vraiment envie de passer la frontière entre l’adolescence et l’âge adulte. Le deuxième a son bac avec mention et est passionné par le Japon. Tous les ans, les garçons passent leur vacances ensemble. Le soir des 18 ans de Yann, ils prennent tous la voiture et ont un accident. Seul Alex survit. Les semaines, les mois qui suivent sont très difficiles. Pour ne rien arranger à sa peine, le fantôme de Yann se présente à Alex.
Si tu meurs, n’oublie pas est un roman sur le deuil emprunt de fantastique. Présenté ainsi, il est plein de promesses. Dès le début, le lecteur ressent l’envie qu’a eue l’auteur de partager cette histoire. La douleur d’Alex est palpable, ses visions de Yann, quelles qu’elles soient, ne rassurent pas, son passage de l’adolescence à l’âge adulte est intéressant à exploiter ainsi. Il y a malheureusement trop de faiblesses dans le texte pour qu’il soit totalement prenant et à peu près abouti. À commencer par le nombre de pages qui rend certains développements impossible. Des pistes, de bonnes idées, sont lancées par-ci par-là sans être exploitées. Il y a parfois un manque de subtilité dans la manière dont les informations sont données. La mère et la tante d’Alex auraient pu également s’abstenir de lui le laisser fumer ou de lui proposer des cigarettes. Au final, la lecture n’est pas désagréable, elle se fait même aisément. Elle n’emmène cependant pas très loin celui ou celle qui attendait suspens et révélations ou émotion et psychologie.
Présentation de l’éditeur :
Tous les étés, deux cousins se retrouvent au bord de la Bléone. Yann, 18 ans, mention très bien au bac, fou-amoureux du Japon et Alex, 15 ans, mauvais élève, geek assumé et pas vraiment certain de vouloir devenir adulte Mais ce 15 août, leurs vies basculent. Quand Alex se réveille, Yann n’est plus là… Et pourtant Alex sent sa présence.