Lazare - Lars Kepler

Publié le 30 novembre 2019 par Nathalie Vanhauwaert


Actes SudActes NoirsTraduit du suédois par : Lena GRUMBACH
Parution : octobre 2019Pages : 543ISBN 978-2-330-12659-9Prix : 23, 80€
Présentation de l'éditeur
Un appartement d’Oslo, dont l’occupant a été trouvé mort, dans un état de décomposition avancée. Quand la police investit les lieux, elle fait une autre découverte macabre : la victime était visiblement un profanateur de tombes qui collectionnait des “trophées”. Au nombre desquels le crâne de l’épouse de Joona Linna.
Quelques jours plus tard, une inspectrice allemande prend contact avec Joona pour solliciter son aide sur une troublante affaire de meurtre dans un camping aux abords de Rostock. Rien n’aurait pu le préparer au choc qui l’attend, car ce qui n’était d’abord qu’un pressentiment absurde va basculer irrémédiablement vers une certitude terrifiante : le redoutable tueur en série Jurek Walter est de retour. L’inspecteur sait qu’il ne lui reste qu’une chose à faire : mettre sa fille à l’abri. Et il ne peut compter sur l’aide de personne, car ses collègues le jugent en plein délire paranoïaque. Qui d’autre qu’un fou tremblerait devant un fantôme ? Mais tout le monde ne vit pas dans la même réalité. Si quelqu’un revenait d’entre les morts, certains crieraient au miracle, d’autres évoqueraient un cauchemar.
Plus noir que jamais, Lars Kepler, maître incontesté du thriller scandinave, est de retour avec la septième enquête de l’inspecteur Joona Linna.
L'auteur




Lars Kepler est le pseudonyme du couple d'écrivains Alexander et Alexandra Ahndoril. Mariés dans la vie, ils ont écrit plusieurs romans chacun.
Série Joona Linna
  1. L'hypnotiseur 2010
  2. Le pacte          2011
  3. Incurables       2013
  4. Le marchand de sable     2014
  5. Désaxé            2016
  6. Le chasseur de lapins      2018
En 2017 Playground
Chaque parution chez Actes Sud- Actes Noirs
Mon avis

Bienvenue dans l'univers de Lars Kepler - le couple d'écrivains suédois, Alexandra et Alexander Ahndoril - roi du thriller scandinave.
On retrouve l'inspecteur Joona Linna pour sa septième enquête ! C'est noir très noir et ça commence très fort !
A Oslo, on découvre un mort en état de décomposition avancée.  C'était un profanateur de tombes.  Dans son congélateur, des trophées dont le crâne de l'épouse de Linna.
Joona est sollicité par une enquêtrice allemande pour un meurtre dans un camping à Rostock et c'est une autre affaire qui remonte, celle qui a obsédé et obsède toujours  Linna, aujourd'hui, celle d'un tueur en série, Jurek Walter.
Sa coéquipière Saga Bauer l'avait pourtant bien tué de trois balles et on avait retrouvé son corps mais Linna n'en démord pas, pour lui c'est l'oeuvre de Jurek, son pire ennemi.
Parano ou réalité ?
Jurek avait trois sortes de victimes :
  • Les primaires, celles qu'il ne tuait pas mais poussait à la mort.
  • Les secondaires :  les proches des primaires, famille, amis, il les enterraient vivants dans un cercueil
  • et enfin troisième catégorie, il éliminait tout obstacle pour arriver à ses fins.
Joona veut mettre ses proches à l'abri ou du moins les mettre sous protection, Valéria sa compagne, Saga mais surtout il part mettre sa fille Lumi à l'abri.
Saga se sent responsable et veut à tout prix mener l'enquête et supprimer Jurek s'il s'agit bien de lui.
Un thriller palpitant.  Il se lit très rapidement grâce à de courts chapitres et une écriture fluide. C'est noir, vraiment très noir, tout s'enchaîne très vite.  On est pris dans l'histoire même si... j'aurais aimé avoir un suivi plus rapproché des différents personnages, on oublie Joona pendant un grand nombre de pages et quand on le retrouve on a le sentiment qu'il ne se passe pas grand chose....Un petit air de déjà vu et pourtant je n'ai lu que 3 enquêtes sur les 7. Il est peut-être temps de changer de thème.
La psychologie des personnages est aiguisée mais peut-être à la longue ce thème récurrent peut-il lasser ?
J'ai néanmoins passé un excellent moment de lecture.
Ma note : 8.5/10
Les jolies phrases

C'est quand même bizarre qu'une femme seule dans un bar ait l'impression d'être une proie, pense-t-elle.
Presque tous les enfants ont des obsessions, mais ce qui rend ce souvenir si douloureux, c'est qu'elle a plus tard compris que son idée fixe était liée à un réel besoin de survie.
Elle avait eu l'impression tantôt d'être un papillon qu'il essayait d'attraper, tantôt d'être déjà enfermée dans un bocal.
Je veux dire, la vie n'est pas qu'une question de survie, il faut vivre aussi.
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