Pour résumer:
« – Y a beau avoir plein de monde, j’ai toujours l’impression d’être toute seule.
– Même quand t’es avec nous ?
– Non, avec vous c’est chouette. »
Ce que j’en pense:
Antoine s’ennuie à mourir pour ses vacances en Bretagne. Marre de la plage, marre de dessiner des pokémons pour son frère Titi. Et puis, elle est venue les rejoindre. Elle, c’est Hélène, 16 ans, jeune fille en fleur qui va faire découvrir à Antoine les prémices de la sexualité.
Tout le scénario tourne donc autour de cette relation qui flirte avec l’interdit. Antoine a 13 ans, il est timide et entre dans la puberté. Hélène quant à elle, est provocante et est sexuellement beaucoup plus mûre. Ensemble, ils vont se découvrir, découvrir leurs corps, le plaisir, l’envie de l’autre. J’avoue, le fait que la majorité des scènes sexuelles mettent en scène des adolescents m’a mise mal à l’aise. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que Bastien Vivès m’avait mise dans cet état. Déjà avec Le Chemisier, il avait éveillé chez moi des sentiments assez contradictoires.
L’esthétique est en noir et blanc. Les traits sont plutôt épais. Les visages sont souvent vides, ce sont les corps qui s’expriment. Les décors sont minimalistes et les contours parfois un peu flous. En revanche, je note la passion de Bastien Vivès pour les fortes poitrines et les décolletés plongeants. Les courbes féminines sont en rondeur alors que les hommes sont beaucoup plus filiformes.
Bref:
Une lecture qui met mal à l’aise.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu:
Le mardi c’est permis chez Stephie!