Chaque semaine, nous vous proposons des critiques rapides des séries publiées par les autres éditeurs que nous suivons régulièrement. Cette semaine, on parle de Ether, Invisible Kingdom, Action Comics, Batman Beyond, Ascender et Criminal.
Dark Horse * Par Matt Kindt & David Rubin * $3.99
Diane Boos a encore fait une bêtise et évidemment, il est dans de sales draps. Et même son intellect et ses outils ne pourront le sortir de là. Heureusement qu'il a un coéquipier de luxe. Matt Kindt continue d'écrire une histoire divertissante, drôle, avec des personnages qui continuent de souffrir plus que d'habitude. Néanmoins, l'enquête avance, les indices s'accumulent, comme les monstres. David Rubin s'amuse donc comme un petit fou, avec un dessin toujours aussi rigolo, dynamique et imaginatif.
Dark Horse * "Edge of Everything" Part 2 * Par G. Willow Wilson & Christian Ward * $3.99
Le vaisseau Sundog a été abordé par des pirates menés par le Captain Turo, un personnage qui donne du fil à retordre à Grix, lui faisant même baisser les bras - ce qui déplaît fortement à Vess ceci dit en passant. G. Willow Wilson nous éloigne donc de ce que nous connaissions de l'univers de la série, loin du Couvant, afin d'explorer les dérives du systèmes de Lux. Cela est également une excuse pour approfondir le personnage de Grix pendant que l'ex-nonne, Vess, tombe dans le pessimisme le plus noir.
DC Comics * Par Brian Michael Bendis & John Romita Jr * $3.99
Dans la catégorie "pire introduction de l'année", je vous présente ce numéro de Action Comics dans lequel Brian Michael Bendis semble reprendre des éléments de la série Justice League mais, en fait, non. Moi qui ne suit pas la série de Snyder (et Tynion IV), j'étais un peu perdu mais, en fait, ce n'était qu'un flashforward salement dessiné par John Romita Jr. Ceci dit en passant, l'épisode est graphiquement assez moche. Bendis, lui, essaie de faire le lien entre la Mafia invisible, Leviathan et l'histoire de Lex Luthor qui ébranle le DC universe (en tout cas une partie). Je trouve ça pas forcément bien foutu comme la structure de cet épisode. Le scénariste nous avait habitué à largement mieux, surtout sur cette série.
DC Comics * "First Flight" Part 2 * Par Dan Jurgens & Sean Chen * $3.99
En terme d'histoire, l'épisode est très solide et efficace. En revanche, dans la forme, Dan Jurgens rate pas mal de choses. Bien que je sois content qu'il s'intéresse à Barbara Gordon, il semble oublié qu'elle n'est pas Batwoman. On n'a vraiment l'impression que le scénariste oublie l'existence de Kate Kane (qui pourtant, elle aussi est rousse). Ensuite, le discours féministe c'est cool, mais il est tellement daté. J'ai l'impression de lire les premières aventures de Spider-Woman et She-Hulk. Nous sommes en 2019, il y a d'autres choses à dire. En revanche, Sean Chen réussi à lui donner de l'allure à cette héroïne, c'est franchement chouette.
Image Comics
Image Comics * Par Jeff Lemire & Dustin Nguyen * $3.99
Numéro très important que ce septième Ascender ! Jeff Lemire et Dustin Nguyen reviennent en effet sur les événements consécutifs à la fin de Descender, notamment via Telsa. On suit en effet la capitaine pendant la guerre dans le passé, tandis qu'elle se fait avaler par une baleine. La narration est réussie et parfois très intimiste. L'épisode se finit légèrement, avec ce qui marque le début d'une nouvelle aventure. Comme d'hab, Nguyen et Lemire proposent un récit passionnant avec des personnages forts.
Image Comics * Par Ed Brubaker, Sean Phillips & Jacob Phillips * $3.99
Est-ce que Ed Brubaker ne serait pas entrer de boucler son histoire ? Son personnage Dan Farraday fait son retour dans l'histoire, toujours aussi motivé à retrouver Jane. Avec Dan, on parcourt les lieux de la nuit de Center City, à la recherche d'indices permettant de localiser Jane. La deuxième partie s'intéresse à Ricky, qui attend des nouvelles de son frère parti à l'armée tandis que les relations avec son père se ... dégradent. Brubaker écrit un excellent numéro, qui se lit tout seul et prépare parfaitement la suite. C'est évidemment joliment mis en images par Sean Phillips, toujours aussi impressionnant et régulier, avec les belles couleurs de son fils Jacob.